17 févr. 2015
Par Evalia le 17 févr. 2015, 20h36
Avec un peu de retard, voici la VIPère de février. Comme le mois de février, elle pourra vous paraître un peu courte, mais j'espère que la qualité est bien là.
Aiden Graham a dû nous quitter. Elle va nous manquer.
N'hésiter jamais à m'envoyer des candidatures, même s'il n'y a pas de recrutements. Ça risque d'être moins traumatisant que si je vous recrute...
Bonne lecture!
Merci à Elenwe pour l'illustration.
Par Evalia le 17 févr. 2015, 20h15
Les Serpentard parviennent à leurs fins, peu importe le moyen. Certains oublient que les moyens doivent être discrets. Pansy Parkinson a oublié la discrétion. Jugez par vous-même.
Pansy Parkinson est connue pour se chercher un mari non seulement riche, mais aussi capable de gérer et d’accroître sa richesse. La sorcière a déjà testé trois sorciers. Elle a des caprices qui coûtent cher. Ses trois ex-maris n’ont pas tenu le choc à la création d’une ligne de vêtements, à une publication à un million d’exemplaire de plusieurs mauvais livres restés invendus et à un centre de dressage de croup, dressage qui visait à bien attaquer le moldu lambda.
Récemment, Théodore Nott a été la cible des émois « amoureux » de deux sorcières, Pansy Parkison et Daphnée Greengrass. Parkison n’aime pas qu’on empiète sur sa pelouse. Ainsi, quand Greengrass a disparu, Parkinson était sur la liste des suspects. Nott était bouleversé par cette disparition.
L’enquête a été menée. Le corps de Daphnée Greengrass, vidé de son sang, était le tout nouvel lustre du salon de la petite maison de Pansy Parkinson. Quant au sang de la disparu/morte, Parkinson le conservait pour se baigner dedans. Selon elle, cela améliorait son pouvoir de séduction sur Nott.
Pansy Parkison avait une ambition et elle a pris les moyens pour l’atteindre. Sauf qu’elle a oublié une autre qualité essentielle à Serpentard, la ruse. Sans ruse, la discrétion n’est plus et les problèmes peuvent survenir vite. Parkinson pourra apprendre de son erreur, à Azkaban. Elle a le reste de sa vie pour y parvenir.
Bref, Pansy Parkinson n’est pas un exemple pour Serpentard. Lustre humain chez soi et se baigner dans le sang de son ennemi ne sont pas des moyens pour parvenir à ses fins. Il faut de la ruse pour accompagner son ambition. Souvenez-vous en…
Rédigé par Évalia, illustré par Elenwe
Par Evalia le 17 févr. 2015, 20h11
Poème de Théa Nott
Qu'ils soient premiers
Ou qu'ils soient derniers,
Bien que ce deuxième n'arrive jamais,
Les serpentards restent éveillés
Et s'acharnent à leurs devoirs
Jusqu'à séduire la victoire.
Vert et argent,
Tel est leur blason
Et ils ne perdent pas de temps
Pour montrer qui ils sont.
Que la lune soit pleine
Ou que le soleil soit levé,
Le Serpentard que tu es
Devra faire de l'ambition une reine…
Tout serpentard est malin
Et parvient a ses fins,
Ne vous opposez pas a notre chemin
Ou alors prenez garde à votre destin !
Chanson de Florence Shawn et Samaelle Fallacious
Écrit par les Serpentards, illustré par Wilde
16 févr. 2015
Par Evalia le 16 févr. 2015, 21h02
Vipère (21 Mars au 20 Avril)
Patacitrouille
Vous allez vous découvrir un penchant gourmand digne d’un poufsouffle. Vous deviendrez bien rond à force de vous fourrer dans le gosier diverses choses sucrées et surtout grasses. Votre cerveau se noiera dans ces excès. Serpentard vous reniera bien vite si vous vous ne vous reprenez pas.
Cobra (21 Avril au 20 Mai)
Dragée surprise de Bertie Croche
Vous serez d’humeur assez changeante ce mois-ci. Tantôt, vous serez d’agréable compagnie pour vos amis. L’instant suivant, vous serez absolument imbuvable. Malgré ces sautes d’humeur, certains vous apprécieront, car ils aiment l’imprévisibilité.
Boa (21 Mai au 21 Juin)
Chocogrenouille
Vos amis vous apprécieront grandement ce mois-ci. Vous saurez toujours trouver les mots pour les réconforter. Bien qu’un peu trop remuant à leur goût. Vous allez appréciez de voir que vous savez être si doué pour réconforter et vous allez être tenté de réconforter tout le monde. Y compris le poufsouffle que vous aurez poussé dans la boue.
Python (22 Juin au 22 Juillet)
Fizwizbiz
Vos paroles onctueuses vont être capable de faire croire à un serdaigle qu’il peut s’élever dans les airs si vous lui dites les mots magiques. La rumeur d’un secret dégoûtant sur vous se répandra également.
Mamba (23 Juillet au 22 Août)
Suçacide
Vous déversez un venin immense sur tous ceux qui énerve le moindrement. Piquant, acide, on sera très prudent en vous parlant, mais même un compliment déclenchera votre ire. Au final, vous finirez seul et vous vous risquez de vous empoisonnez avec vos autocritiques.
Runespoor (23 Août au 22 Septembre)
Sucette au sang
Vous allez avoir une idée géniale, selon vous. Vous la testerez comme un fou, vous isolant et vous négligeant. Les gens comprendront votre but, mais se méfieront tout de même de vous après quelques traces de sang trouvés sur vos vêtements. Le génie ne va pas sans sang sera votre réponses aux commentaires désobligeants.
Anaconda (23 Septembre au 22 Octobre)
Bonbons au citron
Vous serez légèrement agaçant ce mois-ci. Juste assez pour que ça soit remarqué, mais pas assez pour vraiment énerver les gens. Vous savez comment rester dans cette limite avec un plaisir immense. À trop jouer avec les nerfs des gens, vous allez récolter une sacrée vengeance vers la fin du mois.
Crotale (23 Octobre au 21 Novembre)
Plume en sucre
Tu arriveras à te faire discret et fera tes mauvais coups en douce. A part ceux qui connaissent le truc, personne ne pourra te soupçonner, il est donc temps de déployer ton armada de bassesses envers les autres maisons.
Couleuvre (22 Novembre au 20 Décembre)
Baguette magique à la réglisse
Ce mois-ci, vous allez agir d'une telle façon qu'on ne peut qu'aimer ou détester. Les gens hésiteront au début, mais bien vite deux camps se profileront. Profitez du début du mois pour récolter des secrets sur ceux qui finiront par vous détester.
Serpencendre ( 21 Décembre au 19 Janvier)
Fondant du chaudron
Ne vous laissez pas avoir par les belles paroles, car elles pourraient renfermer de mauvaises surprises. Votre cœur tendre risque de souffrir de ces belles paroles, malgré vos airs de dur à cuir. Vous êtes apprécié, mais ne soyez pas naïf.
Orvet (20 janvier au 19 février)
Bulles baveuses
Vous serez très collant ce mois-ci. Au début, votre amabilité vous accueillera dans des cercles d'amis, mais vous ne voudrez plus en partir. Ce qui irritera vite les gens. Méfiance aux sortilèges, donc.
Serpent de Mer (20 Février au 20 Mars)
Gnomes au poivre
Vous pèterez le feu, métaphoriquement, mais aussi littéralement. Méfiance, donc, à ce que vous buvez ou mangez. Votre grande énergie risque de fatiguer plusieurs de vos amis qui trouveront vite des excuses pour vous éviter.
Prédit par Évalia avec l'aide de Florence Shawn et de Yukirin Lin
Illustré par Wilhemina
Par Evalia le 16 févr. 2015, 20h33
Toute cette histoire a commencé un soir sur la #Cave. Alors que Sheila Brooks et moi même étions en train de travailler studieusement (pour donner le bon exemple paraît il) entre deux batailles d’encriers pleins nous sommes tombées sur un étrange exemplaire de la Gazette du Sorcier. Cette version avait du être censurée car nuls doutes que nous ne l’avions jamais vu.
Ainsi, l’héritier Malefoy, Drago de son prénom, avait suivi un étrange chemin de carrière. Au lieu de faire fleurir son patrimoine et de donner des pots de vin à qui en voulait comme jadis son père l’avait si brillamment fait… Il avait choisi une voie… Moldue. Oui vous avez bien lu chers Serpentard. Draco Malefoy est désormais un acteur pour le cinéma moldu. Comme son père avant moi, j’en eu le cœur brisé…
En tant que Préfètes de Serpentard, nous devions agir. Si le ramener sur le droit chemin paraissait impossible, il nous fallait aller lui demander des explications quand à ce choix de carrière. Lui rappeler quel combat nous vivons chaque jour nous les Serpentard, et qu’il ne peut pas tout jeter par la tour d’Astronomie juste pour faire son malin.
Par chance l’ancien Serpentard devait se rendre le week-end suivant dans une sorte de Gala moldu pour rencontrer ses groupies moldues : « La Convention HP »
Après avoir supplié pendant plus d’un mois nos parents respectifs de convertir les 200 Gallions nécessaires en argent moldu sans grand succès (soit disant que ce que faisait l’héritier Malefoy de sa vie ne nous regardait nullement) nous avons décidé d’y aller au talent. Ce n’est pas quelques moldus qui allaient nous effrayer.
C’est ainsi que l’aventure commence
Armées de nos pull de Quidditch, et du bonney Serpentard de Sheila, nous prenons donc le Air œuf Air moldu jusqu’à l’Ahéro porc où se trouve la salle dans laquelle Drago Malefoy va s’afficher devant des moldus.
Ceux ci ne pouvant utiliser un sortilège incartable pour protéger le lieu de leur convention, il n’a pas été compliqué pour des enquêtrices comme nous de trouver l’Hôtel. Même un peu trop facile. Jusqu’à ce que la vérité nous frappe en plein cœur, Drago lui SAIT user de magie. Nul doute que toutes les mésaventures rencontrées à partir de ce moment ne sont que de son fait. Lui le sang pur qui travail pour des moldus ne voulait pas être inquiété par son propre peuple.
C’est ainsi qu’il a été impossible pour nous d’approcher à moins de 20 mètres de l’entrée de l’hôtel. Que Sheila, après m’avoir empêché de tomber dans le piège est elle même tombée plein pied dans un marécage portable particulièrement profond. Que les vigils moldus ont compris que nous n’étions surement pas invités. Ce traitre avait même fait en sorte de faire disparaître tout commerce à proximité, nous empêchant ainsi de nous sustenter sans marcher 1h. Il nous a donc fallu chasser des lapins.
Après au moins 5 tours du bâtiment pour tenter de trouver une brèche dans la défense de Malefoy Jr. Rien. Ni au niveau des cuisines, ni au niveau de la salle de bal, ni au niveau du balcon pause clope. Nous avons escaladé des collines, traversé des champs de boue, mais nous n’avons même pas pu apercevoir le bout d’une mèche blonde.
Malgré ce 1er échec, nous n’avons pas perdu notre soirée, parce que vous avons croisé un aviron volant ! Cette grosse machine moldu qui vole.
Après quelques heures de sommeil, nous voilà de nouveau dans le Air œuf Air. Là encore, l’effet Malefoy Jr nous prend au dépourvu. Deux jeunes Moldraqueurs (un moldu aussi moche qu’un détraqueur) nous agressent et vole la machine à texto de Sheila. La tête un peu dans le firewhiskey de la veille, je ne trouve pas ma baguette à temps pour les avada kedavriser par derrière.
C’est donc remonté à bloc contre l’autre blond décoloré que nous retournons à l’hotel. Pretes cette fois à en découdre. Lui faire comprendre une bonne fois pour toute que fraterniser à ce point avec les Moldus, c’est une traitrise envers les Serpentard de nos jours qui se battent pour continuer de montrer la suprématie de la maison.
Et c’est ainsi que 2h plus tard, nous étions dans mon immense lit, au chaud dans la maison familiale en train de nous goinfrer de sucrerie sorcière pour oublier cet échec et la trahison de celui qui avait été le prince des Serpentard à la belle époque.
15 févr. 2015
Par Calixte le 15 févr. 2015, 13h18
La jeune fille effectuait les dernières vérifications pour être certaine d’être dans les meilleures conditions possibles pour ce premier entretien. Fauteuils bien rembourrés, tasses de thé fumantes, plume à papote prête à gratter les pires atrocités sur sa victime désignée… Tout semblait bien en place. Entra enfin l’invité d’honneur qui n’était autre que l’adjoint de vol. Durant quelque secondes la Serpentard se demanda comment elle allait justifier ses absences aux cours, mais elle se ravisa bien rapidement. Son assiduité n’était pas le sujet du jour. Elle fit un léger sourire courtois puis invita l’enseignant à s’installer le plus confortablement possible. Innocemment elle posa une coupelle de Dragibus, ces bonbons moldus de toutes les couleurs. D’après ses recherches Grogan avait un léger faible pour cette friandise. Terriblement Poufsouffle.
Calixte : Bonjour, qu'est-ce que cela fait d'être au cœur de la VIPère, journal ô combien populaire dans l'école ?
Faris : Bonjour tout d'abord (: Et puis, vous savez j'ai beaucoup entendu parler de la VIPère. J'ai la chance -si on peut appeler ça une chance- d'avoir quelques amis parmi les Serpentard. Alors, je dois dire que je suis assez content et fier d'avoir été pris pour cobaye du journal de Serpentard. En espérant que la rumeur sur votre plume à papote soit infondée...
Plume : Faris Grogan est un homme courtois à première vue, ayant eu par le passé d’excellentes fréquentations il ne put s’empêcher d’accepter l’entrevue avec la chroniqueuse…
Calixte : Pourquoi avoir changé de maison ? Est-ce une fantaisie ou un cruel besoin de lutter contre la monotonie ?
Faris : Je crois que j'avais cruellement besoin de renouveau. Ce qui est un peu contradictoire quand on voit que je suis de retour dans l'enseignement de mon ancienne discipline... Mais je crois que j'avais besoin de recommencer ailleurs, dans un endroit où je n'avais pas vraiment de passer et où j'allais pouvoir montrer de quoi j'étais capable. Alors on peut dire effectivement que c'était pour lutter contre la monotonie. Quoi qu'il en soit, je crois aujourd'hui que c'était le bon choix.
Plume : Rapidement et sans détour le jeune homme se confie sur sa triste existence, le poids du quotidien était bien présent dans son ancienne vie. Mais aussitôt après il nous confesse qu’il souffre d’un masochisme latent, le poussant inéluctablement vers son ancienne discipline.
Calixte : Si ma mémoire est bonne, à ton retour, tu étais traité comme un petit nouveau par certains membres, notamment aux Trois-Balais ; Cependant un simple coup d'œil dans ta pensine prouvait que tu étais un vieil habitué de notre école. Neuf ans c'est impressionnant... Comment as-tu vécu ce statut de "nouveau" en revenant ici ?
Faris : C'était drôle ! Un peu angoissant aussi. Vous savez, quand on a un passé sur poudlard12 c'est dur de s'en défaire parce que quoi qu'il arrive, il y a toujours quelqu'un pour vous rappeler que vous n'êtes pas nouveau. Avec cette nouvelle identité j'ai eu la chance -quelques temps du moins- de pouvoir voir ce que ça fait d'être nouveau. Eh bien je suis forcé de reconnaitre que ces petiots ont du mérite ! C'est loin d'être facile. Il faut arriver à se faire une place, à sortir du lot si je puis dire... c'est pas quelque chose de simple. D'ailleurs je crois honnêtement que je ne serais pas là, si j'avais réellement été un nouveau. Parce que c'est pas toujours évident de créer des liens. Mais avec de la motivation et de l'espoir, on arrive à tout.
Plume : Faris Grogan continue tout doucement à nous livrer ses faiblesses sur un plateau d’argent à notre plus grande joie. Ainsi il nous narre ses débuts « angoissants » au sein du château. Nous savons, lecteurs, qu’il n’est pas aisé d’arriver à Poudlard12. Encore plus si vous êtes à Poufsouffle. Une chance que ses troubles masochistes aient pu l’aider à survivre le temps de se faire une place.
Calixte : Te souviens-tu de certaines remarques ou comportements qui t'auraient poussé à déserter le château si tu avais été réellement nouveau ?
Faris : Je me rappelle qu'une fois j'étais sur le chat par exemple et qu'on m'a clairement invité à foutre le camp parce que je faisais pas partie de la bande... Mais bon ce sont des paroles un peu blessantes, surement pas réfléchit. J'en veux plus à la personne.
Plume : Voulant taire les épisodes traumatisants comme le vol de casse-croute ou celui de la tête dans la cuvette des toilettes, le jeune professeur préfère nous conter une confrontation aux Trois-Balais. Il nous prouve une fois de plus que les blaireaux ont un grand cœur – aussi grand que leur estomac – et qu’ils sont gentils. Les Poufsouffle sont réellement gentils, il ne s’agit définitivement pas d’une idée reçue, Faris Grogan nous le prouve en pardonnant la personne qui a pourtant porté atteinte à sa dignité.
Calixte : N'est-ce pas éprouvant d'être à Poufsouffle ?
Faris : Un peu ! Dans le sens où ils passent leur temps à bouffer... Non trêve de plaisanteries c'est une très bonne maison. Les gens y sont très gentils et très accueillants. Puis on peut pas enlever le sens de l'humour de cette maison. L'auto dérision qui règne en salle commune me fait toujours une drôle d'impression! Ce n'était pas du tout comme ça dans mon autre maison. Non c'est pas très éprouvant. C'est même plutôt enrichissant.
Plume : Dans une pauvre tentative d’humour pour dissimuler la réalité, le jeune homme comprend que les seules orgies qui régissent sa nouvelle maison sont celles de l’estomac. Quelle triste réalité. Le professeur confirme – une fois de plus – que les Poufsouffle sont très gentils. Sincèrement, n’est-il pas en train de nous tendre le fouet pour se faire frapper ? Que les blaireaux arrêtent de s’indigner contre les autres maisons pour nous faire croire qu’ils ont des crocs… Faris Grogan vient à l’instant de souligner la réalité. « Enrichissant » dit-il, on va y croire.
Calixte : Poufsouffle est souvent qualifié de maison poubelle, alors pourquoi avoir choisi celle-là ?
Faris : Parce que je m'y retrouve bien en fait. Si j'étais à Poudlard IRL, je crois que je serais tombé à Poufsouffle. Je suis pas un esprit brillant, je suis loin d'être très rusé et en plus de ça je suis pas très courageux. Par contre je suis rigoureux, juste je pense, et plutôt travailleur. Donc bon on va dire que Poufsouffle c'était surement la maison qui était faite pour moi. C'est triste hein?! Mais bon, j'aime mes couleurs dorénavant
Plume : Une maison tellement poubelle que la chroniqueuse a un instant voulu y aller pour assouvir ses pulsions mégalomanes et…
Calixte, qui jetait de temps en temps des coups d’œil sur sa plume, bondit du fauteuil pour s’en saisir. Depuis quand une plume à papote se retournait contre son propriétaire ? Après plusieurs jurons et menaces, la plume décida enfin de retourner dans le droit chemin.
Plume : Notre invité semble tellement aimer ses nouvelles couleurs qu’il prévoit même de faire travailler les petits moldus chinois pour se procurer un uniforme tout neuf…
Calixte : Tu as tenté le poste de préfet mais tu as échoué, finalement te voilà adjoint, l'appel du balai était-il trop fort ?
Faris : Faut croire ! Et je vais vous en dire une bonne ! Spécialement pour vous, Serpentard ! En revenant à la base je m'étais dit : "Tout sauf le vol sur balais. Je veux voir autre chose". Puis il y a eu le recrutement. Finalement j'avais déjà postulé pour Préfet quand il a été lancé. Donc je me suis pas vraiment posé la question. Puis quand Medium a raflé le poste, je me suis dit que ça pouvait être un signe. Parce qu'honnêtement ça me trottait dans la tête depuis un petit moment. Alors j'ai voulu tenter sans grandes convictions. Puis me voilà adjoint. Et je crois qu'au final j'aurais été malheureux de voir quelqu'un d'autre à ce poste... (bouuuh l'orgueilleux) !
Plume : Nous allons finir par réellement apprécier Poufsouffle face à tant de révélations… Définitivement masochiste, il retourne donc vers les balais. Cacherait-il une homosexualité latente à l’instar de sa DDM qui passe sa vie la tête dans les chaudrons ? Seul l’avenir nous le dira. Mais une chose est sûre : la matière est entre de bonnes mains malgré l’horrible jaune de sa maison.
Calixte : En parlant de la Sainte madone de Poufsouffle, aurais-tu un bref commentaire à faire sur elle ?
Faris : Beh je ne sais pas; C'est une fille sympathique qui a l'air de beaucoup aimé ses fonctions et qui fait d'ailleurs beaucoup de choses pour notre journal ! J'espère qu'elle trouve bien sa place parmi Naru & Magaly !
Plume : Medium est « sympathique », cela se passe de commentaire. Pourquoi utiliser à chaque fois un adjectif niais pour décrire un blaireau ?
Calixte : Selon une source anonyme tu étais, je cite : "un prof super cool", un commentaire à faire ?
Faris : Beh je remercie cette personne ! J'ai toujours voulu être proche de mes élèves à l'époque. Ne pas jouer les professeurs inaccessibles et tout. Alors je suis content que ça se soit ressenti ! Parce qu'au final c'est pas un grade qui nous met sur un piédestal. Alors merci source anonyme. J'espère être de nouveau un professeur cool
Plume : Nous sommes obligés de reconnaitre que le jeune professeur fait preuve d’une excellente éthique professionnelle. C’est agaçant…
Calixte : As-tu d'autres projets de conquêtes ? Histoire de valoriser un peu Poufsouffle...
Faris : Pas vraiment pour le moment; Je me laisse un peu porté, on verra ce que la vie me met sur mon chemin. Qui vivra verra comme on dit !
Plume : Remercions le manque d’ambition de Grogan, cela laissera plus de grades à Serpentard !
Calixte : As-tu fait de nouvelles rencontres que tu apprécies ou qui suscitent ton intérêt depuis ta réincarnation ?
Faris : Tellement ! Chloé Yang de votre maison d'ailleurs; On se parle un peu moins depuis quelques jours, mais c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup. J'ai eu la chance de la rencontrait au détour de la volière. Et je crois bien qu'elle fait partie de mes coups de coeur de ma réincarnation. Après Ginny Workey aussi avec qui j'ai pas mal discuté. Qui de même; fera partie de mes petits coups de cœur !
Plume : Qui ne serait pas en admiration devant cette très chère Yang ? Tout le monde succombe au charme de la Serpentard. Lecteurs, sans pouvoir m’étendre sur le sujet, il semblerait que le coup de cœur soit réciproque… L’affaire est à suivre de près. Dans un registre un peu moins prestigieux notre invité avoue apprécier Ginny Workey, cette rouquine aux multiples grades. Que voulez-vous ? Personne n’est parfait.
Calixte : Hum… Intéressons-nous à nouveau sur ton ancienne identité... Combien de personnes sont actuellement au courant ?
Faris : Je ne sais pas. J'ai pas compté. Beaucoup ! Au début je voulais la jouer discret, puis finalement je me suis dit que tout se savait un jour ou l'autre. Alors bon, pourquoi ne pas le dire. Et puis bon mon ancienne identité... c'était pas non plus... Je veux dire par là que j'étais pas quelqu'un d'hyper connu non plus. J'étais juste professeur. Alors bon, je suppose que plus de la moitié de l'école ne sait même pas qui ét…
Calixte : TATATAAAA !!! Non mais on n’a pas idée de casser le suspens comme ça ! Où est l’intérêt de l’article si on révèle son identité maintenant ? Il y a encore des ignorants dans le château. Bon, où en étais-je ? Ha oui… Un mot sur ton ancienne maison ?
Faris : Chouette. Voila. lol J'ai vécu de très belles choses à Serdaigle. Je crois qu'aujourd'hui je m'y sentirais plus vraiment comme chez moi. Mais, c'était tout de même une très belle aventure !
Plume : Chouette. Voilà donc le mot qui qualifie le mieux l’ancienne maison de notre invité. C’est comme répondre « il est gentil » lorsqu’on demande à une jeune élève « Tu le trouves beau ce garçon ? ». L’ambiance à Serdaigle doit être tragiquement mortelle. Notons aussi le « lol », voilà encore un professeur qui tente de se rapprocher de ses élèves en parlant jeune.
Calixte : Question fatale, des deux, quelle maison préfères-tu et pourquoi ?
Faris : Chacune ont leurs qualités. C'est dur de faire un choix. Je dirais Poufsouffle quand même. Parce que j'y ai trouvé des gens qui jugent pas du tout et qui se prennent pas tellement au sérieux. Et ça c'est super agréable ! A Serdaigle à l'époque c'était pas nécessairement le cas. C'est un peu pour ça que je me suis lassé de mon ancienne identité je crois. Mais les choses ont dû changé ! C'était il y a un bon moment maintenant...
Plume : Que de révélations ! Souhaitons bon courage à Grogan pour faire face à ses anciens camarades après de tels propos ! Poufsouffle ou non, ça crache discrètement son venin…
Calixte : Question qui n'est pas une question : Suspens... C'est l'heure de révéler ton ancienne identité pour ceux qui n'auraient pas encore capté.
Faris : Eh bien je suis anciennement Wondrous Oscios. Ancien professeur de vol !
La chroniqueuse fit de brefs applaudissements face à la révélation finale, malgré quelques fantaisies de sa plume à papote elle trouvait l’interview prometteur. Peut-être qu’elle remercierait son professeur en ne séchant pas le prochain cours…
Irrespectueusement votre, C.L.
Illutré par Y.L
10 févr. 2015
Par Evalia le 10 févr. 2015, 20h57
À noter que Siranna a changé d'idée de cadeau, dans la nuit du 15 au 16 février. Ce qui change totalement le titre et donc l'illu, mais c'est un peu tard pour refaire une illu. Mais on l'aime comme ça notre préfète non-morveuse ;-)
Et aussi que j'aurais pu rien de dire de tout cela, mais j'aime embêter Sirianna. Qui aime bien châtie bien...(a)
Le Noël de feu a été une revue du quatrième tome. Cela a réchauffé le mois de décembre et une partie du mois de janvier, suite à une prolongation des délais.
Les résultats sont tombés il y a une semaine, environ. Sirianna McGregror est la grande gagnante. Je l'ai interviewée à la #cave et j'ai eu même la générosité de lui payer un verre de vodka venimeuse. Voici l'interview intégrale.
ÉY : Déjà, tu as été la première personne à demander publiquement un délai, je crois, tu en étais où dans les participations quand tu l'as demandé ce délai?
SM : Hum... Je n'avais même pas commencé les animations et j'avais bien 10 chapitres de retard pour les débats.
ÉY : Ah ouais quand même.
SM : Si ça fait 2 ans que je suis sur le podium, c'est parce que je demande toujours un délai. Je ne sais pas pourquoi les autres participants s'obstinent à me soutenir alors que ça veut dire que je vais leur passer devant =°
ÉY : Ils ne sont pas Serpentard. Au final, avec ces 2 semaines de plus, tu as fait combien, à peu près, d'animations?
SM : J'ai fait toutes les animations, sauf... 4 animations d'écriture parce que les sujets étaient nuls (Weasley, Dumbledore et j'en passe) et le truc en anglais. En 2 jours o/
ÉY : Impressionnant. As-tu pu faire tous les débats?
SM : Oui ! Mais pour les débats, j'ai quand même fait ça tout le long du mois de décembre...
ÉY : Ça vaut mieux de débattre en premier. Tu as fait un travail colossal, qu'est-ce qui t'a motivé?
SM : L'année dernière j'ai terminé 3ème. Et j'ai promis à Kaya et Hell de leur passer devant l'année d'après. J'ai voulu tenir ma promesse, simple question de fierté. Puis 200 points c'est cool aussi. (En encore plus simple... J'adore gagner :D C'est mon péché mignon)
ÉY : Fierté personnelle et de maison, en somme. Est-ce tu misais plus sur la quantité que sur la qualité?
SM : Les deux, vu que j'ai essayé de tout faire, mais tout faire bien
ÉY : Belle attitude. Est-ce que tu connais ton nombre de podium?
SM : Au moins 4 fois première, je crois, (sur les photos surtout) et presque toujours sur le podium, sauf pour les animations graphique. Là, c'est la loose, je suis une bille. D'ailleurs, si vous voulez les photos, il y en a une vraiment cool sur un certain adjoint de ScM.
ÉY : Intriguant. On voit que tu as vraiment bien travaillé, selon le nombre de podium.
SM : Je paye bien aussi il faut dire...
ÉY : Je veux voir cette photo.
*Sirianna sort une photo de sa poche et Évalia prend une gorgée de vodka venimeuse*
ÉY : Belle idée. Malgré ta grande supériorité, est-ce que tu as eu peur d'être devancée?
SM : J'avais peur parce que en dehors des débats, je ne savais pas où en était les autres, combien ils avaient fait d'anim et tout ça. Enfin "peur"… Puis, niveau débat, ça volait pas très haut. Pas grand monde faisait attention à ce que les personnes d'avant venaient de dire... Dommage.
ÉY : J'avoue que c'est un peu nul dans ce cas. Et une dernière question, qu'est-ce qui motive ton choix de cadeau IRL?
SM : Sans vouloir tout casser, j'aime pas trop les cadeaux proposés ahah.
ÉY : Bdragon va se remettre de ce choc.
SM : Mais comme j'ai déjà la baguette de Mr Malefoy le Magnifique, et que j'aime pas les hiboux autre que Grand Duc, il me reste le collier.
ÉY : Choix par élimination, donc.
SM : C'est un joli objet de collection aussi, à défaut d'être bof niveau sekseytude.
ÉY : Merci pour les réponses.
SM : No soucis, c'est toujours un plaisir de faire affaire avec notre VIPère. Ça ferra 10 Gallions donc.
ÉY : Demande à Xania, c’est elle qui gère le budget de la VIPère. (a)
Interview réalisée par Évalia, illustré par Elenwe
6 févr. 2015
Par Salazie le 6 févr. 2015, 15h56
L'Étrange Noël des Serpentard est désormais terminé.
Cette animation permettait aux Serpentard de se détendre après une lutte acharnée pour la Coupe -coupe qui, rappelons-le, est en notre possession.
Le principe de l'animation était relativement original, particulièrement plaisant et, surtout, accessible à qui le voulait. Après quelques jours d'inscription, le jeu a enfin pu commencer. Une pyramide avait été édifiée par notre elfe Whisky pour l'occasion, avec en son sommet des toilettes tenues par les fesses grassouillettes de notre chère Florence ! Chaque candidat était placé çà et là sur la pyramide, certains plus haut que d'autres (les inégalités de la société touchent tout le monde, même les Serpentard, malheureusement…). L'objectif fixé pour tous était de déposer son arrière-train sur ces toilettes. Pour ce faire, il était indispensable de grimper et pour cela, un large panel de défis était étalé sous nos yeux. Bataille de devoirs, quiz, ou parties de pierre-feuille-ciseaux sur le Tchat -nous ramenant de cette manière à notre tendre enfance en quelques minutes- et tant d'autres. Chaque combat opposait une Vipère à une autre située sur l'étage supérieur et montrait à quel point elles pouvaient être acharnées dans le but d'espérer être glorifiées (même s'il est bien connu que les Serpentard n'ont pas besoin de cela pour obtenir la gloire éternelle).
Quelques semaines après, à l'issue du concours, les résultats ont été annoncés et, comme il nous était déjà possible de le remarquer… Florence avait su se montrer coriace, elle avait remporté les défis que quelques effrontés lui avaient lancés et n'a pas bougé d'un poil (de fesse) durant tout le concours… Chaque participant s'est néanmoins vu offrir un lot de consolation allant de simple émeraudes à des cartes de Serpentard célèbres. En attendant, la reine des toilettes reste clouée à son siège, et n'est pas prête de le lâcher aux dernières nouvelles…
Article rédigé par Salazie et illustré par Wilhemina
5 févr. 2015
Par Selene le 5 févr. 2015, 21h32
Salut les lézards.
Ce mois-ci, ne vous déplaise, Sombre Critique sous Cerisier vous offre du contenu subversif, de la nouveautey, oui oui messieurs-dames. C’est-à-dire que nous allons analyser l’œuvre d’un Poufsouffle, et que cette œuvre est de qualité.
Bon, pas trop quand même, que ça ne vous hérisse pas les écailles. Mais très décente, et même, je dois l’admettre, que j’ai plutôt appréciée. Là-dessus, on supputera que c’est un Serpentard sous couverture ou un Poufsouffle possédé, que c’est une conspiration de la sphère gobelino-elfique ou un vulgaire plagiat, mais on se penchera surtout sur le texte lui-même – parce qu’en tant que grands seigneurs, nous laissons à l’auteur le bénéfice du doute.
Alors allons-y, Alonzo ! Mais je vous préviens, pour cette édition, Psychorigide a subi comme un lavage de cerveau et elle a tout perdu de son mordant…
Qu’est-ce que Share ? Une espèce de mini-nouvel –
Psychorigide : Mini ? Mini Cooper ?
(on n'a rien vu)… de mini-nouvell –
Psychorigide : Minnie ? Yea mean Minnie ?*
(Psychorigide, arrête de révéler la partie sombre de mon cerveau)*
… De mini-nouvelle, c'est-à-dire trois pages, façon polar (mini, c’est-à-dire trois pages à la trame suffisamment intéressante pour que vous rampiez dignement jusqu’à la Bibliothèque). Il n’y a pas lieu de faire un résumé, donc on va directement passer aux analyses techniques et au catalogage réducteur et condescendant !
(parce qu’elle ne râle pas tout le temps non plus)
Ce qui est agréable dans Share, c’est la façon de raconter, portée par le point de vue interne, et la simplicité qui en découle. Tout ou presque est suggéré, nous laissant le plaisir de comprendre peu à peu l’histoire. L’auteur ne s’embarque pas dans des syntaxes tarabiscotées (Psychorigide : quelqu'un a dit biscottes ??) ou des détails superflus, non, il va droit au but – on n’a pas non plus de monologue intérieur (« OH PAR SALAZAR SE POURRAIT-IL QUE QUELQU’UN SE FASSE AGRESSER SOUS MES YEUX QUE VAIS-JE FAIRE »), mais des actions concrètes qui parlent pour les pensées du personnage, celles-ci étant aisément déduites ou juste naturelles.(ouais ouais bah non les Gryffondors, désolée, les humains ne se portent naturellement pas au secours d’autrui, ils ont plus tendance à se cacher derrière une poubelle contrairement à vous, de là à dire que vous n’être pas humains, il n’y a qu’un pas que je n’ai pas franchi, mais que je pourrais aisément franchir, parce que tout le monde sait que quand même hein… ).
Pardon. C’est pas moi c’est Psychorigide. Pour en revenir à Rayan Carter : son écriture a un impact immédiat et efficace, et ça, c’est plutôt cool.
Pour une fois, l’histoire constitue l’un des points forts du texte, dans le sens où elle n’est pas encore l’une de ces infernales répétitions de clichés que savent si bien rédiger de très (trop) nombreux auteurs de Dramione. En effet, l’ambiance qui règne, puisqu’il n’y a pas d’introspection, est assez réaliste, voire même sincère, et ce type de narration est parfait pour la trame déroulée. Personnellement, j’ai même été surprise par la fin, la répétition façon «boucle de l’enfer karma’s a bitch game over » et j’ai beaucoup apprécié cette tournure des évènements. Ca reste plausible, sans tourner au monotone.
(parce qu’elle est chiante. Mais depuisle temps vous devriez être au courant)
Le problème majeur ici, c’est qu’on n’a pas le temps de s’attacher aux personnages. Celui qui crève page une, bon, passe encore, mais le personnage principal ? On n’a rien qui permette de s’identifier à lui, rien qui indique une quelconque singularité, un trait de caractère particulier… La simplicité que j’appréciais tout à l’heure se retourne contre le récit : le lecteur n’a plus rien à quoi se raccrocher, et reste indifférent quand le personnage principal meurt à son tour.
NON MAIS VOUS AVEZ VU CES ELLIPSES ?
Trois en trois pages. Promis je mens pas. Je jure sur Les Illuminations. Et c’est beaucoup trop, trois ellipses pour si peu de texte. Elles empêchent le récit d’être fluide et rendent l’idée même d’un rythme narratif tout à fait illusoire. En plus, le lecteur s’y perd un peu dans le bordel, et ça contribue à renforcer le fait qu’on ne s’attache absolument pas au personnage. Le temps passe siiii vite. Qu’est-ce qu’il a fait entre le commissariat et sa mort ? Est-ce qu’il est allé en vacance aux Philippines ? Est-ce qu’il a participé à un réseau de trafic d’organes ? Est-ce qu’il a rapatrié un alligator de Floride parce qu’il avait envie d’un animal de compagnie ? Et c’est quoi, cette conférence dont il sort et qui le rend si heureux ? Une conf de rédaction ? Une réunion entre parrains de la mafia ?
Enfin, ces défauts mis à part, Share reste un excellent texte que je vous conseille très fortement.
Psychorigide : même s’il a été écrit par un Poufsouffle ?
Selene : même s’il a été écrit par un Poufsouffle.
Psychorigide : c’est beau l’ouverture d’esprit. A quand la liberté pour les elfes de maison ?
Selene : … Tu représentes mes pires cauchemars.
Critiquement vôtre !
Un article illustré par Évalia Yaxley et écrit par Selene Sambre
Par Selene le 5 févr. 2015, 21h13
Il était une fois, alors que la bataille de Poudlard venait de s’achever dans les flammes, un certain Lucius Malefoy qui portait le désarroi sur son visage. Autour de lui se déchaînaient déjà les rires et les cris de victoire, partout explosait en éclats de joie la liesse portée par la fin du règne du Seigneur des Ténèbres. Et lui, Lucius Malefoy, demeurait muet et immobile, assailli d’une honte innommable.
Deux fois il s’était détourné du Seigneur des Ténèbres pour sauver sa vie. Deux fois il avait condamné son honneur au profit de son avenir. Mais, après tout, cela n’était-il pas l’apanage de la noble maison Serpentard ? Lucius croyait bien plus à la vie elle-même qu’aux raisons de vivre, et il n’avait jamais eu l’intention de mourir pour ces dernières. Non, il ne s’était battu aux côtés de Lord Voldemort que pour conserver des valeurs qui lui étaient en tous points favorables, pour mettre en place un système où son ambition ne rencontrerait plus d’obstacle. Quel mal y avait-il à ça ?
Mais voilà, le Seigneur des Ténèbres avait failli. Et maintenant, il se retrouvait être un paria, un traître dans les deux camps. Qu’allait-il devenir, privé de sa gloire ? Lucius étant tellement désespéré qu’il avait presque envie de pleurer…
Epuisé, il finit par poser sa tête entre ses bras et s’endormit.
- Luciuuuuuuuussss… Luciusssssss, sale petit arrivissste… Tu m’as trahi ! Tu t’es rallié à l’ennemiiiiii !
- M… Maître ? Noooon, maître, tout ceci est un concours de circonstance… C’est pas ma fau…
- Ssssssilence ! Ton insssssolence doit être punie !
- Mais… Attendez. Sans vouloir vous « offensssssser », maître, vous êtes mort. Crevé. Décédé. Le Seigneur des Ténèbres mange les pissenlits par la racine…
- JE NE TOLERERAI PAS UN TEL COMPORTEMENT
- Oui mais vous êtes morts vous n’avez pas vraiment le cho –
- SSSSILENCE ! Par les pouvoirs de l’au-delààààà que je viens juste d’inventer, JE TE MAUDIS, LUCIUS MALEFOY !
- Ha ha ha ha, non mais ça va là, sortez de mon rêve, j’ai compris, je vous ai déçu, on va pas en faire un soufflé aux nargoles !
- JE TE CHÂTIE, LUCIUS ! QUE TON ÂME DEMEURE A JAMAIS PRISONNIERE DE L’INDIGNITE QUI EST LA TIENNE !
- MAIS POURQUOI LES CAPSLOCKS ?
- Arrête de poser des questions et contente-toi d’être maudit, merci.
L’ex-mangemort se réveilla en sursaut. Brrr. Quel rêve étrange. Il voulut jeter un coup d’œil à droite, histoire de savoir combien de temps il avait dormi, mais sa tête refusa de bouger. Et… Pas seulement sa tête ! Lucius était paralysé.
Drago se tourna alors vers lui et resta deux bonnes minutes à le contempler stupidement, les yeux grands comme des anneaux de Quidditch, la mâchoire pendante. Quand Narcissa posa elle aussi ses regards sur son mari, un cri d’effroi lui échappa. Mais au moment où les trois quarts de la Grande Salle portèrent leur attention sur Lucius, c’est un immense éclat de rire qui déchira l’atmosphère.
- Regardez ce qui est arrivé à Malefoy !
- Comme ça, il ne fera plus de mal à personne !
- Ha ha, il nous révèle sa vraie nature !
Lucius était devenu une licorne – mais pas n’importe quelle licorne. Une adorable peluche blanche dotée d’une crinière blond platine, et d’une paire d’yeux (c’est mieux) saphir flanquée de faux cils roses.
Paniquée, Narcissa, prit son mari sous le bras et s’enfuit, son fils à ses trousses.
Qu’est-ce que la famille Malefoy allait bien pouvoir faire de cette ignoble peluche ? La garder au chaud ? L’offrir au petit neveu ? La vendre ?
Après tout, les affaires ne marchaient plus très bien depuis que le règne des maniaco-sadiques obsédés de sang pur avait pris fin… Et Lucius n’avait pas volé son châtiment. Drago, qui était en plein complexe d’Œdipe (deep, deep, deep…) ne vit aucun inconvénient à se débarrasser de son papa, et Narcissa sauta sur l’occasion pour organiser, ENFIN, une soirée potins avec Rita Skeeter.
Ainsi, Lucius la Licorne fut vendu – vendue ? quelqu’un a une idée ? – pour quatorze mornilles à une famille de sorciers de sang-mêlé.
Qu’adviendra-t-il de Lucius la Licorne ? Sera-t-il sauvé par l’indulgence de quelque sorcier, sera-t-il pardonné par le Seigneur des Ténèbres ? La suite dans le prochain épisode !
Un article illustré par Yukirin Lin et écrit par Selene Sambre
24 janv. 2015
Par Yukirin le 24 janv. 2015, 18h06
Il y a peu dans la Gazette des Sorciers, un article est paru, créant polémique. Selon les rédacteurs, l’existence d'un double compte chez un membre du personnel (Vesper, anciennement Jesse Riders) venait d'être percé à jour. Tout d'abord, oublions que cette information était très loin d'être un scoop (Vesper ayant lui même avoué qu'il était le feu Jesse Riders), et partons à la recherche d'informations plus croustillantes.
Il n'est désormais plus utile de vous rappeler que la Gazette des Sorcier, journal « libre et indépendant » allègrement financée (petite précision pour nos lecteurs imperméables au sarcasme : et donc contrôlée) par le Ministère de la Magie ainsi que la Direction de Poudlard12 ne rechigne jamais à falsifier des informations en échange d'une petite prime bonus de fin de numéro.
Bien qu'il soit parfaitement légitime de penser que les rédacteurs de la Gazette des Sorciers soient trop stupides pour comprendre la différence entre un double-compte, et un nouveau compte doté d'un PNJ provisoire, la VIPère vous dévoile le fin mot de l'histoire : cette information « fracassante » ne serait en réalité qu'un moyen de détourner l'attention d'un fait bien plus grave.
Alors que le débat sur ce double-compte fictif faisait rage dans les commentaires du journal, un scoop plus que surprenant et effrayant émergea doucement.
Les P12iens trop aveuglés par leur bêtise et celle de la Gazette, et bien trop attristés par la future disparition du fameux mage noire Jesse Riders, ne remarquèrent même pas la révélation qui s'étalait sous leurs yeux embués : Poudlard12 était devenue l'antre des doubles comptes.
Environ une semaine après la parution de la gazette, lorsque tout le monde avait les yeux rivés sur le nabot jaune, apparurent des messages de plus en plus nombreux, sur de plus en plus d'avatars et de signatures.
« Je suis Charlie »
Commençant en premier lieu par des membres lambdas, dans les simples élèves de Poudlard12 …
… le phénomène s'étendit jusqu'à des membres plus reconnus de la sphère Pédouzienne …
… puis jusqu’à des membres anciens et hauts gradés de note école préférée …
Mais alors qui est donc ce mystérieux Charlie qui semble contrôler tout notre site ? Qu'en est-il de la prétendue démocratie Pédouzienne maintenant que nous savons que la moitié de ses « membres » sont en fait dirigés par une seule et même personne ? Comment la Direction et son équipe ont-ils pu laisser passer une telle énormité ?
Après une recherche longue et approfondie nous pouvons enfin vous dévoiler la vérité :
Ce Charlie n'est autre que « Charlie » (quelle originalité dans la recherche de nom n'est-ce pas?) de Gryffondor. Tapie dans l'ombre, cette « élève » gardait son vrai compte inactif, préférant largement les comptes qu'elle avait fait évoluer tout au long de sa jeune vie.
Alors à quand la révolution des membres ? A quand le renversement de pouvoir ? A quand la révolution pour retrouver notre diplomacie tant convoitée ? Affaire à suivre ...
Ecrit par Charlie, illustré par Elenwe
