La VIPère

Bienvenue dans ce format rapide de la VIPère ! Vous n'avez que quelques minutes à nous accorder, entre un entraînement de Quidditch et votre devoir d'Arithmancie à rendre pour demain ? Pas de problème !

VDM d'un.e illus
C'est une bonne situation ça, illustrateur ? Pas toujours !

Trafic de votes aux cachots (et autres théories du complot)
Ou comment détricoter les rouages du monde.

Altehir Nagini, ou l'art de rendre l'irréel possible
Un vibrant hommage à notre superbe graphiste.

⚠ : Avant toute chose, le/la premier(e) qui dit qu'une ancêtre est de retour, finira ses jours enchaîné dans le fin fond des cachots. Maintenant que cela est précisé, laissez-moi vous raconter une histoire.

Il était une fois, une vipère déambulant dans les cachots et dans les couloirs du château. Elle participait à toutes les animations de sa salle commune, faisait tout son possible pour gagner des points de maison en espérant remporter la coupe. Pour sa maison, elle s'essayait au Quidditch, sans beaucoup de talent mais avec entrain et parfois en y étant forcée (coucou Aidan). Elle réalisait les missions de la ruse afin de répandre la supériorité des Serpentard. Et parfois, elle se prêtait à la rédaction d’articles plus ou moins bons pour le journal de sa maison.

Cette vipère, c'était moi, mais ça aurait pu être vous.

Aujourd’hui, j’ai besoin de me livrer ici, dans cette VIP que j’ai vu évoluer au cours de ces dernières années et dont je suis encore une lectrice assidue tous les 16 du mois. Cette VIPère pour laquelle j’ai donné, enfin non, je corrige ; nous avons donné, beaucoup de temps et de passion. Que nous avons porté avec fierté pendant si longtemps. Et surtout que nous avons défendu, non pas bec et griffes, c’est Serpentard ici bébé. Mais crochets et venin. Cette Vipère qui faisait couler beaucoup d'encre, il faut le dire, et beaucoup d'avertissements. Elle en amusait certains, en effrayait ou en agaçait d'autres, mais ne laissait jamais personne indifférent. Notre journal avait une âme. C'était le journal des Serpentard, fait par les Serpentard, pour les Serpentard.

Ce soir, je repense à la VIP de Katalina où les articles étaient illustrés divinement comme ils ne l’avaient jamais été auparavant. C’était le début de l’esthétisme de notre journal. Miss Rosebury y mettait tout son cœur, mettait nos nerfs et notre patiente si légendaire à rude épreuve. Ce n’est pas pour rien si certains d’entre nous l'ont surnommée Staline.

Je pense à La VIP d’Aidan. Ses articles incisifs, ses prises de position, ses avis tranchés et réfléchis. Son sens de l’humour parfois drôle, parfois grinçant, mais qui faisait toujours mouche.

Je pense à la VIP d’Alysone alias Addison Hastings qui a su innover en osant allier des articles funs et d’autres plus engagés, enrichissant ainsi le journal grâce à différents profils de chroniqueurs.

Et afin, je pense à la VIP d’Aileen. Cette petite Vipère qui est devenue CeC quand elle n’était qu’un petit serpenteau et qui n’a pas eu peur d’entretenir l’héritage laissé par ses prédécesseurs. Miss Verran nous a même offert de très bons articles de sa plume si agréable à lire.

Ce soir, je pense à ces CeC, à tous les chroniqueurs, à ces éditions passées, aux heures de corrections, d'illustrations, de relecture (coucou Alanna). Je pense aussi aux Serpentard qui attendaient impatiemment que les éditions soient postées et qui étaient nombreux à réagir en commentaire. Oui, ce soir, je repense à tout cela. Ne pensez pas que c’est de la nostalgie, ce sont des beaux souvenirs, des beaux moments partagés et parfois des débats sans fin, surtout avec une personne dont je tairais le nom, mais que les anciens vont certainement reconnaître. Et enfin, ce soir, je ne peux surtout pas m’empêcher de penser que je ne reconnais plus notre journal.

Je ne pointe absolument pas Matka du doigt. Je suis certaine qu’elle fait tout son possible pour poster des éditions complètes, cela se ressent. Malheureusement, Matka ne peut pas porter la VIP toute seule. Elle trouve des solutions. Bonnes. Moins bonnes. Qui peut la blâmer alors qu’elle tente de préserver notre journal ? Seulement, je dois l’avouer, je ne reconnais pas la VIP. Depuis quand notre journal à besoin de collaborer avec d’autres maisons pour exister ?* Ce soir, je pense que ce n’est plus la VIP. Ce n’est plus Serpentard.
 

Serpentard était la maison de l'ambition, de la fierté et de la ruse. Nous avons eu notre lot de drama évidemment, mais les Serpentard étaient soudés et se serraient les écailles afin de remporter toutes les victoires. Serpentard était piquant, faisait grincer les crocs des blaireaux, déplumait les Serdaigle et rugir les Gryffondor. Serpentard innovait. Serpentard brillait. Voilà ce qu’était ma maison.

Serpentard, c'était aussi l’EdM avec Alanna quand il a fallu tout reconstruire et cacher toutes les bouteilles de rhum, car c’était un enfer à vivre son alcoolisme, vous ne pouvez pas imaginer. C’était un temps ou les animations battaient leurs pleins en Salle Commune et où nos idées foisonnaient dans notre salle de travail. C’était du partage, de la magie, des histoires, des amitiés et des inimitiés, mais c’était notre maison. Ce soir, je pense à tout cela. À tout ce que nous avons créé ensemble et vous voulez que je vous dise ? J'ai mal à mon Serpentard.
 

Pendant je ne sais combien de temps, beaucoup ont fait en sorte que la VIPère et Serpentard dans son ensemble, soit aseptisée et ressemble à toutes les autres maisons. Il est vrai que nos articles pouvaient parfois heurter, que Poudlard12 est un site communautaire et que chacun à sa propre sensibilité. Comme le disait Baudelaire “Ne méprisez la sensibilité de personne; la sensibilité de chacun, c’est son génie”. Certes. Comme les trois autres maisons, Serpentard, à ses particularités, qui ne plaisent pas à tout le monde, j’en conviens. Est-ce une raison de ne pas nous laisser cultiver nos différences ? Qu’on ne vienne pas me dire que la suprématie est morte ou que l’élitisme est passé de mode. La chute de Serpentard était inévitable, car à vouloir en faire quelque chose de lisse, la maison est malheureusement devenue fade.

Ce soir, je pense à tout ceci et je ne peux pas m’empêcher d’avoir mal à mon Serpentard. C’est pourquoi, je reprends la plume, car le Serpentard du passé est passé, mais celui du futur n’est pas encore perdu.

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Nous avons souhaité demander l'avis de nos lecteurs à ce sujet via la newsletter mensuelle de la VIPère et nombre d'entre eux ont répondu présent ! A une quasi-unanimité (un vote contre), ceux-ci sont d'accord avec Hellia et, selon eux, la VIPère est devenue trop lisse au fil des éditions. Lys Normand nous a même laissé ce témoignage :

« Je trouve que c'est un peu comme les autres JdMs. Des gens écrivent mais peut de gens lisent, ou alors, ils ne disent pas trop ce qu'ils en pensent. Les articles sont assez répétitifs, ils ne sont pas très variés. Par contre, je trouve que l'idée de la newsletter est une super bonne idée ! »

*NdlR : Hellia fait ici référence à l'échange de chroniqueurs inter-JdM qui a eu lieu sur les dernières éditions de tous les journaux de maison.

L'expression des illus quand quelques articles commencent à faire leur apparition. Quand il y en a.

Quand un.e chroniqueur.euse a une idée fixe et bien clair de l'illustration qu'iel veut pour son article.

Quand Matka fait le bilan de ce qu'il reste à faire.

Parce qu'il faut travailler en s'amusant, apparemment. Jusqu'à ce que...

C'est bien installée dans un fauteuil en cuir foncé, observant d'un regard circonspect la salle de classe réaménagée, que j'attends la venue de mon invitée. Vous voyez, on a du budget à la VIP. Tasses et thé sont prêts pour la dame qui se fait légèrement attendre. Calepin et plume à la main, c'est souriante et charmeuse que j'accueille comme première invitée nulle autre que Camille Dubois.

Catherine S. Miss Dubois, bonjour et bienvenue à cette entrevue. Merci d'avoir accepté de vous prêter au jeu. Commençons sans plus attendre. Surtout que j'ai ouïe dire que vous êtes extrêmement occupée. Quelle oeuvre vous rends la plus fière ?

Camille D. Euuuuh ma plus belle création c’est... moi.

C.S. Eh bien, vous ne manquez pas de confiance en vous Miss... Dubois. Pardon. De quelle façon vous est venue l'idée d'être... vous ?

C.D. Je me suis inspirée de plusieurs personnages que j'aime, genre Tom Jedusor. Et je voulais un personnage qui ait la particularité Âme Meurtrie et j'ai construis toute l'histoire autour.

C.S. Vos désirs sont assez... spéciaux. Est-ce que vous changeriez quelque chose à votre vie ?

C.D. Non, je suis plutôt contente de mon évolution et de tout ce que j'ai réussi à faire. Peut-être que si j'avais eu le temps, j'aurais bien aimé construire quelque chose de plus carré avec l'Organisation dès le départ, mais bon ça a son charme et permet les surprises.

C.S. Qui osera vous surprendre ? À voir... Justement, en parlant de l'Organisation. Quel futur lui prêtez-vous ?

C.D. J'ai acheté un petit objet chez Honeyduke qui me permet de participer au contextebde notre monde. Donc dans le meilleur des cas, j'aimerais le rendre plus officiel à Poudlard, faire quelque chose de plus officiel dans le Monde magique que juste dans ma vie.

C.S. Donc, est-ce que le Monde Magique devrait s'attendre à voir des jours sombres refaire leur apparition ?

C.D. Il faut bien un peu de jours sombres pour arriver à une paix plus grande encore.

C.S. C'est si joliment dit. Vous avez un conseil pour les sorcier.ère.s d'aujourd'hui ?

C.D. De bien se souvenir qui serait capable de les protéger si demain le secret magique venait à être découvert, les moldus ou bien leurs semblables ?

C.S. Eh bien. Tenez le pour dit. Et dernière question et non la moindre... Le lait... avant ou après les céréales ?

C.D. Pas de lait. Berk...

C.S. Apparemment, on aime le croustillant. Tenez.

C.D.

C.S. Ah et une vraie dernière question. Quelles qualités recherchez-vous chez les Serpentard et puis pour ceux qui voudraient vous tomber dans l'oeil pour intégrer l'Organisation ?

C.D. L'ambition. Surtout l'ambition.

C.S. Merci Miss Dubois pour votre temps et votre... générosité. Puis vous cher.ère.s lecteur.rice.s, on se dit à bientôt pour une nouvelle entrevue !

Malgré tous les problèmes qui parcourent la VIPère (et Serpentard) ces derniers mois, je suis fière d'une chose : les projets que nous avons élaborés au sein de notre journal de maison sont un succès. Évidemment, tout n'est pas un long fleuve tranquille, loin de là, mais dans l'ensemble, les discussions que nous avons eues cet été ont amené des nouveautés réussies. A commencer par les projets inter-JdM.
 

Lancé pour l'édition d'août sous la forme d'un débat entre JdM, l'article collaboratif est un projet qui a bien fonctionné, et qui semble avoir plu aux chroniqueurs. Si le format du débat n'est peut-être pas le plus pratique ou le plus égalitaire, il a permis de proposer quelque chose de nouveau et d'encourager les lecteurs de chaque journal à jeter un coup d'œil aux trois autres.
Si je dois retenir une leçon pour la prochaine fois, ce serait peut-être de trouver un autre format que celui du débat et d'accentuer la nécessité de lire les autres JdM. Il faudra aussi probablement changer l'ordre de publication pour s'assurer que les Poufsouffle ne sont pas toujours les premiers à passer sur le billard.
 

Peut-être plus remarqué par les lecteurs, l'échange de chroniqueurs s'est étalé sur plusieurs éditions ! La VIPère a pu accueillir des élèves de toutes les maisons, et j'ai moi-même eu la chance de pouvoir jeter un coup d'œil au Gryff'Time. Encore une fois, ce projet a été apprécié des chroniqueurs (en tous cas, de ceux à qui j'ai pu parler), et il a permis aux JdM d'échanger, d'apprendre, et de tester de nouveaux horizons.
Pour essayer d'améliorer la potentielle prochaine édition de l'échange de chroniqueurs, je pense que j'aimerais essayer de plus inclure les chroniqueurs invités dans la vie de Serpentard, pour qu'ils aient plus à proposer que leur regard extérieur sur notre maison. Et aussi, de mieux gérer les rôles sur les salons Discord pour que tout le monde ait accès à tous les salons - désolée Séléné.

J'ai eu quelques retours de lecteurs du côté de Serpentard critiquant le fait d'inviter des chroniqueurs extérieurs. « Qu'est-ce que le journal de Serpentard s'il n'est pas écrit par des Serpentard ? Nous n'avons pas besoin des autres pour exister ! » Je peux comprendre ce ressenti. Nos journaux de maison sont, après tout, une opportunité de se concentrer sur l'activité de notre Salle Commune, de mettre nos membres en avant, d'exprimer notre esprit et nos valeurs. Loin de la Gazette, un peu plus consensuelle, un peu plus généraliste, la VIP, les Crocs, le Chica et le GT sont censés être des oasis où chaque maison peut fleurir à sa guise.

Cependant, il faut reconnaître que les journaux de maison ont souvent les mêmes problématiques, même si elle n'arrivent pas en même temps. Il faut trouver des membres actifs pour écrire et illustrer, d'autres pour commenter, proposer un contenu qui plaît, savoir se renouveler sans trahir l'esprit d'origine du journal... Nous avons nos spécificités, bien sûr, mais en échangeant avec les autres CeC, et en ayant l'opportunité d'aller visiter les autres JdM, nous avons pu nous rendre compte des points communs.

Surtout, mon objectif était d'attirer des lecteurs venus des autres maisons sur chaque JdM. La VIPère est un journal de Serpentard, fait par des Serpentard, pour les Serpentard, et même si des membres extérieurs mettent la main à la pâte, nous cherchons à garder un certain style. Aucun autre journal du site ne peut rendre compte aussi bien que nous de ce qu'est notre maison, de ce que nous sommes, et de ce que nous faisons. Et je trouve cela intéressant que des membres extérieurs à la maison puissent lire notre journal et avoir un aperçu de Serpentard, même si certains articles sont trop spécifiques à la Salle Commune pour être compris par tous. Rester dans sa bulle, dans l'entre-soi, n'est jamais une bonne chose, autant pour la rédaction du journal que pour ceux qui le lisent.

Pour conclure, j'aimerais remercier les autres CeC de m'avoir suivie sans hésiter quand je les ai contactés avec mes idées de collaboration, et en particulier l'équipe des Crocs qui a créé un superbe Discord commun pour les JdM, afin de promouvoir les relations entre nous. Avec un peu de chance, la prochaine fois que je vous enverrai un MP débordant d'enthousiasme avec une idée farfelue, vous n'en aurez pas marre.

Ambition, fierté et ruse. Il faut dire que les valeurs de notre maison ont plutôt tendance à en jeter. Les deux premières revêtent d’ailleurs l’idée de membres soignés et aux allures irréprochables. Il ne fait ainsi aucun doute que nos membres, au fur et à mesure des années, se sont attachés à soigner leur apparence, à prêter attention à leur image. Et, au fur et à mesure des années, même si ces pédouziens ne se sont pas révélés les créateurs initiaux des tendances, il ne fait aucun doute qu’ils se sont démarqués comme des égéries de première classe de ces tendances éphémères. Alors, pour votre plus grand plaisir, je vous ai déniché quelques pépites attestant des phénomènes de mode de ces dernières années :

Calixte Lachésis
L’avatar mi gif mi animé

Grande tendance vers 2016, l’avatar mi gif mi animé s’est révélé particulièrement apprécié jusqu’à voir s’ouvrir des boutiques ne proposant que ces formules. Montrant parfois des visages inédits de nos personnages, souvent sérieux à en mourir et toujours serpentard au possible, la mode s’est éteinte en quelques mois, ne laissant derrière elle que quelques Serpentard vêtus ainsi sans avoir eu l’occasion de changer leur dernier visage.

Sheila Brooks
L’avatar Bling

Souvent portés pour des occasions particulières, ces avatars de très bon goût pullulaient lors de la sortie de boutiques éphémères. Le principe était simple : si vos yeux ne saignaient pas, c’est que l’avatar n’était pas réussi. Nous ne pouvons que remercier le grand Salazar de nous permettre aujourd’hui d’échapper à ce phénomène de mode, en espérant qu’il ne revienne jamais plus nous envahir...

Alanna Spall
La texture gif que tout le monde avait

Grand début des avatars aux textures en gif, nous ne pouvions nous promener sur un topic sans voir une série de faciès tous ornés de cette même texture. Si le phénomène n’était pas réellement affreux, il ne fait aucun doute que l’on est tous heureux aujourd’hui d’avoir le choix entre plusieurs textures lorsque l’on va commander en boutique un nouveau faciès...

Théa Alcantara
L’avatar de parrainage

Parfois associé à l’avatar mi fixe mi gif, ces avatars, souvent de toute beauté, avaient l’avantage de faire montrer à tous nos petits protégés. Portés de manière éphémère, ils revêtaient tous cependant le même style, affublé de deux parties avec les égéries, ainsi que les petits noms ou surnoms des duos mémorables. On retrouvait cependant quelques variantes, avec, parfois, des slogans pour égayer et prouver à la population pédouzienne la naissance d’une grande complicité.

Camille Dubois
L’avatar sur fond serpentard

Le choix était large, les opportunités immenses et le concept très simple : votre égérie, dans le décors que vous voulez, et souvent munie de sa baguette magique. Quoi de mieux pour faire rêver un pédouzien que de voir son propre personnage dans le contexte du site ? Parfois très bien réussis, parfois détourés avec les pieds, ces avatars peuplent encore aujourd’hui le site et il faut avouer qu’on est presque heureux que le concept n’ait pas cédé à l’usage du temps…

Serpentard dont je ne me souviens plus le nom*
Les textures quadrillées

A la grande mode à un moment, on retrouvait quelques variantes avec des couleurs qui différaient, ou des motifs légèrement différents. Pas réellement visible, il n’empêchait que la plupart des avatars se paraient de ces textures et que les boutiques croulaient sous les demandes afin de pouvoir les obtenir. Aussi incompréhensible que rapidement effacées, ces textures semblent aujourd’hui avoir totalement disparu de l’horizon pédouzien...

Catherine Spinnet
La petite citation

Représentant au mieux notre état d’esprit ou le mood du personnage, parfois en anglais, mais souvent en Français, ils ornent aujourd’hui la plupart des avatars que l’on croise dans le château. Si l’on ne sait quand le prochain phénomène viendra recouvrir celui-ci, il n’empêche que l’on ne peut qu’apprécier le bon goût des Serpentard qui s’approprient le style pour le porter à leur manière. Jusqu’à ce qu’une nouvelle tendance ne déferle sur le site pour transformer une nouvelle fois les visages croisés dans les topics soignés de notre beau château…


Il ne fait aucun doute que ce très bref tour des grands phénomènes de mode ne survolent qu’une minuscule partie des grandes tendances auxquelles ont participé grand nombre de Serpentard. Et, encore aujourd’hui, si vous vous promenez au milieu de fossiles disparus depuis longtemps, vous pourrez certainement dénicher des pépites graphiques, qui, peut être, seront à nouveau à la grande mode d’ici quelques temps et que vous pourriez vous approprier pour montrer à tous votre bon goût.

*Si vous l’avez vous avez le droit de le dire dans un commentaire.

L'Histoire compte de nombreuses illustratrices de talent, qui ont su transcender les limites des arts visuels. Alors, afin de faire le plein de culture et de rendre hommage à certaines de ces femmes exceptionnelles, voici sept œuvres à découvrir !
 

Rosa Bonheur, connaissez-vous ce nom ? Cette peintre française du XIXème siècle est, paradoxalement, plus connue aux États-Unis que dans son pays natal ! Spécialiste de la représentation animalière, elle fut une des premières femmes à obtenir le droit de porter des pantalons et la première artiste à obtenir la légion d'honneur. Elle vécut près de 40 ans au Château de By, entourée d'une véritable ménagerie. Aujourd'hui, vous pouvez visiter sa demeure et son atelier : sous le soleil, les couleurs des bâtiments sont splendides !
 

La Valse est une de ces sculptures qui me va droit au cœur. Si vous n'avez jamais entendu parler de Camille Claudel, voici une rapide présentation de cette sculptrice et artiste-peintre. Prodige et passionnée, Camille se bat contre sa mère pour pratiquer son art, et son talent finit par attirer l'attention d'Auguste Rodin. Elle deviendra son élève, son assistante et son amante, sans jamais réussir à se départir de son aura. Suite à leur rupture, elle sombrera dans la folie, et sera internée dans divers hôpitaux, où elle finira par mourir, probablement des suites de malnutrition.
La Valse est une sculpture d'un délicatesse infinie, qui évoque la rupture entre Camille Claudel et Auguste Rodin. Quand on sait l'influence que le sculpteur a eu sur sa vie et son œuvre, la danse romantique prend soudain une allure plus sombre. Les mains qui se tiennent à peine, la robe qui se fond dans le socle, les visages qui se détournent... L'ensemble est d'une cruelle tendresse.
 

Si vous êtes dans les environs et que vous avez un peu de temps, n'hésitez pas à visiter l'exposition Georgie O'Keeffe au Centre Pompidou à Paris. La célèbre artiste américaine, dont les tableaux de fleurs et de skyline new-yorkaise ont fait couler beaucoup d'encre, a enfin droit à sa première rétrospective en France. Ses œuvres avant-gardistes reflètent une profonde réflexion philosophique et spirituelle qui m'a toujours fascinée. N'hésitez pas à découvrir son travail et à vous perdre dans ses toiles !
 

C'est une semi-tricherie car la référence de Coldplay à Frida Kahlo n'a jamais été confirmée. Mais comment pouvais-je mettre à l'honneur de grandes peintres de l'Histoire sans mentionner l'artiste mexicaine ? Féministe engagée, Viva la Vida est son tout dernier tableau. Amputée d'une jambe, souffrant de dépression, de nombreuses personnes pensent qu'elle se serait suicidée, mais son dernier message, écrit au creux d'une toile couverte de pastèques, reste un hommage à la vie.
 

Ce roman de David Foenkinos retrace la vie de Charlotte Salomon, une artiste allemande morte à 26 ans à Auschwitz. Juive, elle a fuit le nazisme pour se réfugier en France, où elle sera rattrapée par l'Occupation et déportée. Avant d'être arrêtée, elle aura cependant le temps de confier à son médecin l'œuvre de sa vie, une autobiographie picturale intitulée Leben? oder Theater? (Vie? ou théâtre ?). De son traumatisme d'enfance à son apprentissage de la peinture, de Berlin à Nice, le livre permet de mettre des mots sur les tableaux où Charlotte Salomon a peint son histoire.
 

Vous ne connaissez probablement pas ce ballet de Roland Petit, mais vous avez certainement déjà entendu parler de la femme qui en a conçu les décors et les costumes : Nikki de Saint-Phalle ! Ses célèbres Nanas, sculptures monumentales de femmes puissantes et colorées, ont la part belle dans le spectacle, où elles évoluent sur scène avec les danseurs. Pour les besoins du ballet, Nikki de Saint-Phalle a également créé deux dragons (le monstre de Soisy) qui apparaissent au sixième acte, celui des « Femmes au pouvoir ».
 

Incarnée par Eddie Redmayne, le film de Tom Hooper retrace la vie de Lili Elbe, une peintre danoise et première personne à avoir pu être opérée pour changer de sexe. Née Einar Wegener, paysagiste reconnu dans le pays, Lili et sa femme Gerda Wegener, également peintre, parcourent ensemble le chemin tortueux de la transidentité et de leur relation amoureuse au début du XXème siècle.