16 nov. 2014

Édito

Edito.png

Une VIPère bien courte, j'en suis navré. Le temps fut court, hélas. Aiden a dû s'envoler temporairement, qui plus est. À la VIPère, la qualité avant la quantité! J'espère que notre slogan est respecté...

Sinon, certains retraités apprennent le tricot. D'autres reprennent un ancien travail, à temps partiel, juste pour le plaisir. C'est le cas de Wilhemina Compton qui reprend son poste de photographe à la VIPère! Encore...Mais ça fait plaisir! Et c'est moins risqué que de voir Wilhemina avec des aiguilles à tricoter bien pointues...

Merci à Xania pour montrer le bon exemple. Merci à Astrid d'avoir participé au VIPart.

Pour le reste du contenu, lisez...

Merci à Chloé pour l'image!

Tête-à-tête avec une psychorigide

tete-tete.jpg

Avoue, tu as quitté la VIPère, pile quand je devenais ReC, parce que tu avais peur de travailler sous mes ordres.

En vérité c'est parce que j'en avais plus que marre de P12
Mais oui
Je vais dire que oui

Je perçois confusément que ton ego en ressent le besoin

Ton travail à la VIP est connu, mais ton cerisier-carnivore à la #cave est moins connu. D'où vient-il?

D'une bouture. Il a évolué en Cerivore suite à quelques manipulations génétiques... J'ai toujours pensé qu'il fallait un animal de compagnie à Selene, et comme elle a un peu de mal à apprécier les êtres vivants doués de parole ou de mobilité, le végétal s'est imposé à mon esprit. Le cerisier est super utile en plus, on peut faire toutes sortes d'infusion avec (si on aime se faire mordre).

Selene est un être fort particulier. Pourquoi une telle personnalité?

Quand j'ai créé Selene, la mode était à ce que les gens appelaient la """"folie"""". Tout le monde se disait fou, exubérant, excentrique, original, sans rien comprendre à ce qu'est vraiment un trouble mental, et souvent en copiant un schéma prédéfini plus qu'en créant quoique ce soit de réellement atypique. C'était lassant, voire agaçant, d'entendre les gens suivre cet effet de mode en diminuant toute la dimension douloureuse de la véritable folie.
Alors j'ai essayé de prendre le contre-pied de cette tendance, j'ai lu toutes les pages Wikipédia sur les différents types de schizophrénie et Selene est venue au monde : une enfant dont le cerveau n'est pas, comme le voulait le cliché, un parc d'attraction, mais plutôt un champ de bataille.

Selene n'est pas ton seul nom à la #cave. Psychorigide est aussi une façon de t'identifier. Pourquoi ce terme?

Parce que tu n'as pas mis d'espace entre ton point d'interrogation et ton dernier mot
Par exemple
Et ça m'énerve

(en fait c'est parce que je suis chiante et j'aime que ça se sache.)

Est-ce que tu vas reprendre tes grandes sagas? Un petit aperçu/indice, si tel est le cas?

J'aimerais beaucoup reprendre Game of Slyther, mais c'est un travail qui prend énormément de temps, d'autant plus que la série s'est elle-même complexifiée. Je ne vous promets rien, mais ça reste dans un coin de mon cerveau !
Ou une parodie de Twilight à la sauce Serpentard, ça pourrait être très rigolo aussi. Mais faut que vous me motiviez, Lecteurs.

Celle qui se cache sous les traits de Selene, est-elle semblable à son personnage?

Non. J'ai beaucoup plus de self-control.

L'ombre derrière Selene, qu'aime-t-elle faire dans ses moments libres à réaliser?

Planifier ma réincarnation en écureuil. Avec du thé.

Interview avec la géniale Selene réalisée par ÉvaliaSur

Illustré par une image de Mille Androsace, titre par Évalia

Savoir s'occuper dans le froid

s_occuper.gif

L’hiver approche. Le froid a déjà fait son apparition et a amené quelques flocons déjà. À moins d’avoir un problème mental, les sorties et occupations extérieures seront fortement réduites dans les prochains mois. Mais comment s’occuper dans ce cas? Laissez-vous vous conseiller utilement à ce sujet.

 

D’abord, investissez dans une plume manchot. Certes, elle coûte quatre gallions, trois mornilles, mais elle est très utile. Quoi, vous ne connaissez ce type de plume?
Bien, alors cette plume écrit vos paroles. Son fonctionnement est très simple. Quand vous l’achetez, il vous faut écrire l’alphabet, en minuscule et en majuscule, avec la plume manchot. Une fois le dernier Z tracé, Il faut prendre sa baguette et lancer le sort de reconnaissance, scriptio recognosco, tout en soulignant de la pointe de la baguette les deux suites de lettres. Ainsi, la plume écriera selon votre écriture. Ce sort ne peut être lancé qu’une seule fois.  Pour l’utilisation, il suffit de sortir assez de parchemin,  de poser une bouteille d’encre près du parchemin, avec la plume manchot et de lancer le sort scribo. La plume écrira uniquement vos paroles. Le sort Finite  arrête la retranscription de vos sages paroles.
Comment tirer profit de cette merveilleuse plume? Emmitouflez-vous dans une couverture bien chaude, près de la cheminée et faites vos devoirs sans bouger de votre cocon et sans avoir besoin de mettre des moufles pour écrire. Vous pouvez aussi écrire des participations à des concours, des critiques pour la bibliothèque, remplir des quizz, écrire un article, faire une participation aux rubriques lecteurs de la VIPère. Bref, les possibilités de cette plume manchot sont très grandes. Pas besoin de se fatiguer la main, ni de craindre les tâches d’encre ou le fautes, il suffit juste à parler.
Il existe même un type de plume manchot qui permet de dessiner. Il faut acheter un parchemin quadrillé et savoir dicter précisément le type de lignes à tracer dans tel carré. Un peu compliqué, mais vous pouvez aussi le faire sans sortir de votre cocon. De nouveaux concours peuvent être faits et vos devoirs peuvent être agrémentés ainsi.

 

Et à part écrire pleins de choses utiles ou en dessiner? Il reste toujours les jeux de sociétés sorciers ou même moldus, si vous êtes fous, manger des friandises, se moquer d’un poufsouffle, faire pleins de câlins à des serpentards pour se réchauffer, lire au coin du feu, embêter Xania pour goûter à son bambou. À vous de voir quelle utilité vous voulez apporter à Serpentard et si vous voulez être bien au chaud.


Illustré par Wilhemina!

Écrit par Évalia

VIPart

vipart_topic.jpg

Participation d'Astrid Greenwood

Astrid observait le serpent, il avait l'air mal en point et puis il allait mourir. Mais pour quoi se demandait la jeune Serpentard, qui voulait tant le sauver.

-Mon ami le Serpent pour quoi était vous si malade?

Jeune, et très spontanée, la fillette avait posé cette question de manière si normale que la créature aux écailles n'avait pas paru surprise.

-Mon enfant, je souffre car je peux plus faire quoi que ce soit pour rendre ma maison meilleure...

Intriguée par  les paroles de son interlocuteur, elle se rapprocha de lui, ils se regardaient maintenant dans les yeux mais cela ne dérangea point la gamine.

-Mais maître Serpent que faut-il faire pour que vous alliez mieux?

As voulait vraiment l’aider à aller mieux, c'était son ami après tout et puis il lui avait quelques fois permis de l’aider dans ses stratagèmes, à son tour maintenant!

-Ma chère, il faut commettre des meurtres, seule la mort des non-Serpentards, fera de moi un nouveau serpent. Tu dois m'aider!

Greenwood y songea quelques instants, son ami voulait qu'elle tue, qu'elle risque d'aller à Azkaban pour aider un ami. Cela devait encore être un piège de sa part et la demoiselle n'allait pas se faire avoir.

-Maitre Serpent vous me demandez à moi, un pauvre enfant d'aller tuer des traites, vous osez vraiment?

Elle fit balancer sa longue chevelure brune de gauche à droite, elle l'avait dans sa main il été pris au piège, elle l’avait désarmé à son propre jeu, il allait maintenant tomber dans le panneau, elle le savait.

-Euh, et bien mon enfant tu ne veux pas aider un pauvre malade comme moi? Tu veux le laisser mourir?

Elle ricana, le laisser mourir, il avait l'air de ne plus beaucoup souffrir, son air de malade était assez peu crédible, As en était plus convaincue...

-Mais non maitre Serpent tu as l'air en pleine forme et puis si tu veux tant tuer pour quoi ne le fais-tu pas toi-même, on n'est jamais mieux servi que par soi-même.

Sur ses paroles, elle s'en alla, les cheveux aux vents le sourire aux lèvres. Quelques instants le serpent était mort dans l'herbe, il s'était éteint. Maintenant on la surprenait souvent à dire : On n'est jamais mieux servi que par soi-même.


Illustré par Vous-Savez-Qui...

Crache ton venin!

                              

Participations de Xania

1. A tous les Gryffondor. Arrêtez de suivre les cours, j'en ai assez de retrouver certains de vos poils dans la salle de métamorphose.


2. A tous les Serpentard. J'en ai assez de nous voir faire le yoyo à la Coupe des Maisons. Alors, une bonne fois pour toute, on passe premier et on y reste. Merci !



Illustré par Vous-Savez-Qui...

12 nov. 2014

DéLivre-nous du Mal

delive_nous_du_mal.gif

Cette édition-ci, vous l'aurez remarquée, a décidé d'investiguer au sein d'un établissement bien souvent délaissé, à savoir la Bibliothèque. Afin d'en redorer l'image, la VIPère a décidé de donner la parole aux Serpentards fières de nous représenter dans l'antre littéraire : Asphalte Fidelitas et Melody Store.

Commençons avec Melody. Nous avons dû, pour lui communiquer nos questions, lui faire passer le parchemin dans un des livres qu'elle s'appliquait à corriger tant elle est surchargée de travail...

La VIPère : Bien que tu sois Chroniqueuse à la VIPère (hé ! Ça fait quoi de se retrouver de l'autre côté de la plume à papote ?), ce qui nous intéresse, c'est ton poste de Bibliothécaire. Par rapport à l'ambition qui caractérise tout Serpentard, on se demande en quoi cette fonction peut apporter du pouvoir au sein du château... Alors, en quoi ?

Melody : Il faut savoir que avoir un poste dans le personnel de Poudlard12 n'apporte pas du "pouvoir" contrairement à ce que l'on peut penser. La fonction de Bibliothécaire ne donne pas du pouvoir bien au contraire, mais du plaisir et du travail ! Mais c'est également très enrichissant, car on travaille en équipe (dans une bonne équipe) et pour ma part, je prends plaisir à faire mon job ! Après vis-à-vis de Serpentard, ça te fait rapprocher un peu plus haut du haut de l'échelle !

Oh my Salazar, je suis terriblement déçue, ma maman m'avait dit que les livres menaient à la puissance.

La VIPère : C'est malheureux, mais les livres publiés sur Poudlard12 ne rencontrent que peu de succès. Tu fais donc partie du peu de gens à connaître les œuvres (ou pas) des Pédouziens... C'est un bon moyen de pression ? Tu l'as déjà utilisé ?

Melody : Non, je ne l'ai jamais utilisé et je ne vois pas comment cela pourrait être un moyen de pression...

Eh bien en connaissant les récits inavouables de tel ou tel individu tu peux ..

Rha

Laissez-tomber

:(


La VIPère : Serpentard est-elle bien représentée parmi les étagères de la Bibliothèque ?

Melody : Ouiiiii Asph' et Mel' représente le Vert et Argent !

Psychorigide : *représentent !

C'est le médicomage qui se fiche de Sainte Mangouste...


La VIPère : Le meilleur livre de la Bibliothèque selon toi, toutes catégories confondues ?

Melody : Auteur de Serpentard, j'ai nommé Janus Mentor Licorner, avec son livre Tenebris Tunicam. Après je n'ai pas lu tous les livres mais c'est celui que je préfère !

C'était la page de pub


La VIPère : Et le pire ?

Melody : No comment..

MAIS

QUE

Petite nature.


La VIPère : Avant Illisana River, trois illustres élues de Salazar ont occupé le poste de Bibliothécaire en Chef : Xania, Julia MacMillan et Alya Evans. Est-il possible que tu reprennes un jour le flambeau ?

Melody : Non, et je ne le souhaite pas. Je n'ai pas postulé au poste de Bibliothécaire avec l'ambition de piquer le poste d'Illisana ou de devenir un jour BeC et puis entre nous, c'est trop de responsabilités !

Salut je suis l'ambition. Je me casse car personne ne m'aime.

Psychorigide : et puis monter en grade ne signifie pas piquer le poste. J'ai pas raison ? Hein que j'ai pas raison ?? Dites-moi que j'ai raison.

Pitié.


La VIPère : Toi qui es érudite, dis-nous... Comment survivre aux fautes d'orthographe des autres ?

Melody : Tu prends de la crème pour les crises d'urticaire et tu mets des moufles pour éviter de t'arracher les cheveux.

C'était la page #astuce

La VIPère : La maison qui selon toi recèle le plus de talent littéraire ?

Melody : Je dirais Poufsouffle même si ça peut paraître bizarre. J'ai eu le plaisir de lire des œuvres de certains élèves de la maison et elles étaient particulièrement réussies. Ensuite, encore et toujours Serdaigle : les érudits.

J'entends l'orgueil d'une armée de Serpentard hurler de souffrance. C'est douloureux, Melody. Fais attention.


La VIPère : La traditionnelle discrétion de la Bibliothèque masque-t-elle un obscur et délicieusement scandaleux secret, ou est-ce juste une fonction par nature asociale ?

Melody : Je pense qu'elle cache un lourd secret dans les pages des vieux grimoires.

C'est un piège, elle veut juste vous attirer dans ses rayonnages.


La VIPère : Une question personnelle mais qui m'obsède un peu : Store, pourquoi Store? Pourquoi pas Shop ou Voletsroulants ?

Melody : Pourquoi Sambre ? A vrai dire, c'est le premier truc qui m'est passé par la tête sans même penser aux volets.


La VIPère : Le mot de la fin ?

Melody : Judge !

Et qu'en est-il d'Asphalte ? Nous l'avons traquée le long des rayonnages de la Bibliothèque et elle a daigné nous répondre entre deux inventaires :

La VIPère : Tu as été deux fois assistante, un temps capitaine de Quidditch et maintenant Agent Inquisitorial, mais ce qui nous intéresse, c'est ton poste de Bibliothécaire. Par rapport à l'ambition qui caractérise tout Serpentard, on se demande en quoi le poste de Bibliothécaire peut apporter du pouvoir au sein du château... Alors, en quoi ?

Asphalte : En rien. Les gens qui savent écrire sont un peu mal vus de nos jours. Même nos retenues sont dérisoires ; écrire un texte sans faute, faut pas déconner, y'a des correcteurs automatiques maintenant ! Cependant il nous reste encore la possibilité d'acheter la plèbe avec notre salaire, c'est un bon point.

Ah, merci

On a retrouvé un semblant de convoitise


La VIPère : C'est malheureux, mais les livres publiés sur Poudlard12 ne rencontrent que peu de succès. Tu fais donc partie du peu de gens à connaître les œuvres (ou pas) des Pédouziens... C'est un bon moyen de pression ? Tu l'as déjà utilisé ?

Asphalte : Oui, mais est-ce que les Serpentard seraient prêts à débourser pour connaître les noms des futures cartes chocogrenouilles ?

N'hésitez pas à contacter Miss Fidelitas, je sens qu'il y a matière à creuser.


La VIPère : Serpentard est-elle bien représentée parmi les étagères de la Bibliothèque ?

Asphalte : Assez bien, même si en général ce sont souvent les mêmes auteurs qui reviennent...

Elle est trop polie pour dire : « bougez vous le fessier ».

La VIPère : Le meilleur livre de la Bibliothèque selon toi, toutes catégories confondues ?

Asphalte : Chroniques Noires, Livre VII.

La VIPère : Et le pire ?

Asphalte : Ceux-là.

La VIPère : Avant Illisana River, trois illustres élues de Salazar ont occupé le poste de Bibliothécaire en Chef : Xania, Julia MacMillan et Alya Evans. Est-il possible que tu reprennes un jour le flambeau ?

Asphalte : Ce serait très étonnant

L'humilité est un vilain défaut

La VIPère : Toi qui es érudite, dis-nous... Comment survivre aux fautes d'orthographe des autres ?

Asphalte : Les corriger !!


La VIPère : La maison qui selon toi recèle le plus de talent littéraire ?

Asphalte : Il y a du talent dans toutes les maisons, même si j'ai beaucoup plus de facilité à le déceler chez un auteur vert et argent. Du coup...

Aaaah, mon orgueil va mieux


La VIPère : La traditionnelle discrétion de la Bibliothèque masque-t-elle un obscur et délicieusement scandaleux secret, ou est-ce juste une fonction par nature asociale ?

Asphalte : Les livres font une bien meilleure compagnie que les humains.

Les poulpes aussi


La VIPère : Une question personnelle mais qui m'obsède un peu : Asphalte, pourquoi Asphalte ? Pourquoi pas Goudron ou Bitume ?

Asphalte : Parce que personne ne s'appelle Goudron, faut pas déconner.

La VIPère : Le mot de la fin ?

Asphalte : ... Je sais jamais quoi répondre à cette question, alors salut.

Bon, j'avoue, cette question c'est celle qu'on pose quand on a plus d'idées. En plus, c'est l'interviewé qui fait tout le boulot.

Viendez vous cultiver dans la Bibliothèque

Viendez les enfants

N'ayez pas peur

Un article illustré par  Évalia Yaxley et écrit par Selene Sambre

Maître du Jeu-te-troll

maitredujeutetroll.png


Qu'est-ce qui va forcément de paire avec une grosse animation RPG ?

a) Des PNJs marrants ?
b) Du battage médiatique ?
c) Des abus plus ou moins volontaires ?
d) Plein de récompenses trop kewl ?

… Les quatre, évidemment ! Et qu'est-ce qui va nous occuper aujourd'hui ? Oui, toi au fond... Réponse c), bien sûr !
Récapitulons rapidement sur la psychose à grande échelle générée par The Last One : outre le fait que le jeu soit composé, à la base, de jeunes sorciers s’entre tuant (sous TLO se cache l'abréviation YOLO, oui oui oui), c'est surtout une histoire de lancer de dé défectueux qui a provoqué une amertume non négligeable chez nombre de Serpentard, mais également – et pour une fois, il va falloir daigner les prendre en considération – au sein d'autres maisons. Une finale aux accents de gros bordel, des PNJs qui grillent la place à des Aurors accomplis, bref, un peu comme une potion préparée par Sheila : tout va bien avant qu'elle ne morve dedans.

Je vous vois venir, lecteurs indignés de tous horizons, à accuser ce pitit article innocent de raviver un conflit qui n'a jamais existé ! Well...



Au contraire, il faut ici rendre justice. En effet, TLO était, est et restera sans doute un chef-d’œuvre d'animation RPGique, dont les aspects ne se sont justement pas bornés à l'intrigue, qui a accaparé l'attention médiatique et a su gérer une pléthore de PNJs, des concours annexes, des participants parfois emportés dans leurs récits et tout un tas de problématiques devant lesquelles plus d'un aurait reflué. Alors, oui ! TLO est une réussite, qui a fait son chemin depuis la première édition où Corwin Parker avait porté à la première place les couleurs de notre maison. Ce serait monstrueux de mauvaise foi que de nier le travail considérable des organisateurs et les fruits qu'il a portés.

Toujours est-il que... Réponse c). On ne peut pas fermer les yeux sur la facilité (au moins de façade) qu'a eu Phillipe Von Schwarzbaum à terminer vainqueur de l'épreuve, et ce sans porter aucune accusation personnelle – oui je te vois jeune paranoïaque en manque de commérages, mais non, désolée, ceci n'est pas un tabloïd ni un règlement de comptes. L'adjoint de ScM a fait une utilisation peut-être excessive mais au moins très efficace du Felix Félicis et de l'élixir de Baruffio, et en cela on ne peut que saluer sa performance. Mais c'est précisément dans l'imparable d'une telle stratégie, outre la chance insolente qu'il a montrée aux lancers de dé (et tant mieux pour lui - PFFFF - euh non non vraiment tant mieux), que réside un certain malaise. Il est facile d'invoquer du favoritisme, voire de la triche, en une telle situation, mais calmons-nous deux minutes (genre, une petite méditation). C'est avant tout une faille du système. Le hasard a ses limites : elles ont été démontrées, mais ne doivent en rien altérer le talent et la ressource des finalistes. En particulier celle d'une Calixte qui a échoué presque plus de fois qu'elle n'a lancé les dés mais s'est frayé un chemin jusqu'à la deuxième place, et d'une Siphie dont on n'a pas trop su si elle avait crevé ou pas et si elle savait qu'elle avait crevé ou pas (lève la main si tu es perdu). En gros, c'était FUN. Je veux dire, on a quand même assisté à la mort de Cecily Fairworth causée par Raymond le Bandimon, si c'est pas ZE divertissement je sais pas ce qu'il vous faut.

Mais au fond, peut-être y a t-il erreur sorcière. Dans l'attitude et les réactions. La condescendance du vainqueur, notamment, dont j'ignore si elle fait partie du personnage mais qui a grandement participé à exacerbé les tensions – bien sûr c'est sa liberté de se montrer ainsi, mais soyons francs, ça n'aide pas. Ou les réponses défensives du Maître du Jeu face aux indignations répétées, ainsi que son indifférence devant certaines remarques de Siphie dans le topic des Lancers de Dé, mettant en doute le bien-fondé de demander plusieurs actions d'un coup (danse du gros bordel). Il y a eu des petites erreurs, car l'erreur est humaine, errare humanum est, to err is human, irren ist menschlich blablabla, mais la cohérence a été dans l'ensemble respectée et il faut accorder à tous le bénéfice du doute. Parce que ça n'avait pas l'air de tout repos de gérer TLO, quand même.
Et puis... /Attention cliché philosophique/ on ne peut qu'apprendre de ses erreurs [hashtag niaiserie hashtag ta gueule] /Attention cliché philosophique/

Il faut aussi se détendre le slip, se rappeler que c'est Poudlard12 et pas l'enjeu du siècle, et se montrer sinon critique, au moins indifférent devant les emportements des uns et l'arrogance des autres. D'ailleurs, je n'étais pas la dernière à être indignée et déçue, d'où cet article à visée analytique : trouver ce qui a foiré et ne pas faire pareil.
                                                                                  
Pour cela, petite mise en situation : imaginez que chaque RPGiste, organisateur, personnage, bandimon, filet du diable, basilic, soit en réalité du beurre de cacahuète. On n'est pas mieux, là ? Je vous assure que ça simplifie la question du début. Non mais si. Promis. Regardez :

Qu'est-ce qui va forcément de paire avec une grosse animation RPG ?

a) Des PNJs marrants ?
b) Du battage médiatique ?
c) Des abus plus ou moins volontaires ?
d) Plein de récompenses trop kewl ?

e) Du beurre de cacahuète.

Une fois n'est pas coutume, des bisous.
(et du beurre de cacahuète)

Un article écrit et illustré par Selene Sambre

Sombre Critique sous Cerisier

Sombre_Critique_sous_Cerisier.png

Vous pensez que la Bibliothèque est un paisible repaire de Serdaigle ? Une réserve soporifique de vieux bouquins aussi desséchés que les mains de Madame Pince ? Vous avez tort. Cet endroit est dangereux, très dangereux. Pour peu que vous n'ayez jamais eu une âme, fuyez, pauvres fous, fuyez l'abîme sans fonds des prétentions littéraires.

Car il existe trois types d'auteur sur Pouldard12.

Tout d'abord, ceux qui ont du talent : même si un jour ou l'autre ils écrivent un navet sensationnel, ils auront toujours leur style pour rattraper l'ensemble, et bien sûr une armée de faux-jetons prête à encenser leur prose à peine eussent-ils posé le doigt sur le clavier. Les auteurs talentueux ne risquent pas de vous rendre aveugle au bout de quatre lignes (eux).

Ensuite vient l'auteur moyen. Admettons, ce qu'il fait, c'est pas mal. Ça se laisse lire. Il y a souvent de la recherche, du travail, mais il manque l'étincelle stylistique pour compléter l’œuvre. Ces auteurs-là, même s'ils tendent imperceptiblement vers la troisième catégorie, restent cependant d'une dangerosité moindre grâce à leur capacité innée à ne pas se prendre trop au sérieux. Ils font leurs petites affaires, que ça plaise ou non ; eux, ils trouvent ça marrant d'écrire des lettres et de faire des mots avec.

Et enfin il y a l'auteur médiocre. Nul. Zéro pointé. Caca. Ce qui caractérise l'auteur médiocre, c'est en général la taille de ses chevilles et son incroyable faculté à reproduire les clichés les plus immondes de cet univers. La circonférence d'un cerveau d'auteur médiocre se situe entre celle de la mouette méditerranéenne et d'un cacatoès – mais un cacatoès nain, attention. Et certainement pas celui de Ionesco. En gros, la taille de leur intellect est inversement proportionnelle à celle de leurs chevilles.

L'auteur médiocre aime écrire des fanfictions qui parlent d'amour en unissant des personnages que persoooooonne, jaaaaaaamais, n'aurait eu l'idée de mettre ensemble. Drago Malefoy et Hermione Granger font fureur chez les auteurs médiocres, par exemple, allez savoir pourquoi. La détresse exacerbée de quelques Gryffondor jaloux ?

Malheureusement, c'est l'espèce d'auteur la plus répandue dans la Bibliothèque. Preuves à l'appui.

#1 L'amour. Le vrai.

FailBiblio1.png

#2 Le cross-over. Le vrai.

failbiblio2modif.png

#3 Le dégueu. Le vrai.

FailBiblio3.png

Voilà, lecteur, tu es prévenu. Lire, c'est un métier à risque, et ton écriture elle aussi peut être une arme de destruction massive.

Maintenant les bases établies, on peut passer aux choses sérieuses.

Foule en délire : la critiiiiiiique ! La vraaaaaie ! Au bûcher les écrivaillons !

*Lever de rideaux triomphal sur une Psychorigide montée sur deux poneys de lichen argenté et tenant le Glaive de la Sanction Injuste, la Balance de l'égalité-mais-ça-dépend-avec-qui et les yeux couverts du Bandeau de l'impartialité-mais-pas-trop-quand-même-ils-vont-arrêter-de-lire-si-on-est-gentils.*

Psychorigide : Voilà voilà, mes très chers gueux, j'arrive! Nous sommes en ce jour réunis pour soumettre au scalpel de notre analyse un livre infortuné. Pour inaugurer cette séance de torture mensuelle –

*applaudissements*

Psychorigide : Hé oui, vous avez bien entendu, mensuelle. Tous les mois c'est charcuterie ! Pour commencer donc, une œuvre d'une Serdaigle qui a eu la sagesse de fuir le site il y a quelques temps déjà : Antasy. Son texte se nomme « Jouons », et il ne fait que quatre pages, parce que je sais que vous avez peur quand c’est un peu trop gros.


…Je parle de texte. De LITTÉRATURE.

Il se trouve dans les catégories « Dramatique » et « Angoisse/Horreur ». On pourrait donc s'attendre à des torrents de sang et de larmes mêlés, mais non. « Jouons » se révèle tout de même un peu plus subtil qu'une chanson d'Insane Clown Posse.

En fait, ce qu'Antasy nous propose est un compte à rebours rythmé débouchant sur une chute inévitable (et qu’on avait un peu devinée, sans mentir). Mais attendez deux secondes… Vous avez quand même pas besoin qu’on vous fasse un résumé, vous êtes allés le lire, le bouquin ?!

*gêne*

*gêne puissante*

*gêne intergalactique*

Ok, alors mes petits reptiles chéris en sucre, va falloir se remuer les écailles et lire ces quatre misérables pages agonisant de solitude avant que ma rage ne se matérialise sous la forme d’un caïman syphilitique. Merci. Voilà. L’onglet « Bibliothèque », oui. C’est bien.

(toi aussi apprends à te faire détester avec Selene Sambre ! Leçons privées le mardi de dix-neuf à vingt-et-une heure).

C’est bon, c’est fait, bande de feignasses invertébrées… Euh… Invétérées…( Ok, arrêtez tout, j'exige la mise à mort de ce jeu de mot). Bref. Trêve de réjouissances. Comment analyser ce texte ? En cataloguant, bien sûr ! Voyons d’abord quels en sont les points négatifs.

  1. Les familiarités random.

En effet, il manque souvent des « ne » aux négations, quelques expressions comme « pourrir la vie » se glissent çà et là, ce qui, plutôt que de donner un nouveau souffle à la narration, crée un décalage avec l’ensemble gênant pour le lecteur.

  1. Les temps.

Tout allait bien jusqu’à « Ten », page 3. Le récit s’écoulait tranquillement au rythme d’un présent d’énonciation aussi cohérent qu’adorable, et puis KATASTROF, du passé simple, un détestable « appuya » bientôt suivi de ses frères et sœurs. Just like dat. Imaginez, le pauvre lecteur dont les yeux s’écorchent et saignent sur une faute de concordance des temps à l’issue d’un récit si bien mené ? Imaginez ma peine insondable devant la chaotique évolution des verbes qui soudain revinrent au présent, puis au passé simple, puis du PLUS QUE PARFAIT – ENFIN DIANTRE UN PEU DE RESPECT QUE DIABLE !

Bref. Les temps. Sacré désavantage, qui fait de la chute, pourtant charmante, une fin inconfortable. Une chute qui se casse la gueule. (Ha ha ha ha ha riez svp c'est pour ma thérapie)

  1. La redondance.

Oui, on a compris Madame l’Auteure, y a pas de contexte, faut entretenir le myssstère, tout ça. Mais il s’éternise, le mystère. Il perd de sa saveur. Comme après avoir ingurgité six litres de Whisky-Pur-Feu : étrangement, nos narines deviennent plus sensibles aux relents de vomi qu’à la délicieuse fragrance du scotch. Donc la métaphore du chat et de la souris, elle n’est plus vraiment filée, mais surtout usée jusqu’à la corde et plus vieillie que ma mémé et l’expression « palsambleu » réunies ! Le décompte pourrait être mieux exploité, alors que là, on a l’impression d’une répétition monotone avec quelques synonymes de temps en temps.

Et… C’est certainement tout ce qu’il y a à reprocher, vraiment. Qu’en est-il de ce qui va bien, maintenant (eh oui, navrée, nous sommes obligés d’en passer par là) ?

  1. Les titres.

D’un côté, le titre du texte : « Jouons ». De l’autre, celui du chapitre : «  qui baigne ses mains dans le sang les lavera dans les larmes ». C’est la meilleure stratégie incitative qu’on pouvait trouver ! Quel sadique névropathe n’aurait pas envie d’ouvrir cette œuvre en lisant ces titres ô combien dégoulinants d’hémoglobine et fourmillant d’idées malsaines ? Quelle âme encore pure ne serait pas attirée par la glauque splendeur de ces formules mystérieuses, dont le dangereux murmure incite à de macabres aventures ? Hein, qui résisterait ?

Comment ça j’en fais trop ? Comment ça tu en as marre de mes points d’interrogation ? C’est de la rhétorique, manant, de la rhé-to-rique !

Pff.

  1. L’ambiance.

L’atmosphère qui émane de ces quelques pages est à la base de l’intérêt que j’ai d’abord porté à ce texte. En effet, et c’est ce qui change de ce qu’on peut lire habituellement, le texte nous happe dans son univers – ici une traque sombre, un règlement de compte sadique abordé du point de vue de l’agresseur. On se perd (avant la crise cardiaque du « appuya » bien sûr) entre les lignes, on se laisse guider par la plume de l’auteure sans avoir à forcer pour poursuivre sa lecture : c’est fluide, les phrases courtes aidant, malgré la monotonie déjà mentionnée. On sent la présence latente d’une violence masquée qui ne s’exprime pas tout à fait dans le texte, tiraillant la curiosité du lecteur.

  1. L’énonciation.

Par énonciation, je veux parler de la valse des pronoms qui nous tient rivés au texte. Je veux dire l’emploi du « tu ».

Dès les premières lignes, on prend ce « tu » pour soi et on se dit « Maman pourquoi elle veut me tuer la madame ?!! », ce qui… – oh on me signale dans l’oreillette qu’il n’y a qu’à moi que ça fait ça parce que je suis totalement paranoïaque.

Mais j’ai quand même un peu raison non ? L’utilisation du pronom de la deuxième personne du singulier permet au lecteur de s’insérer immédiatement au récit, et fait de l’entrée in medias res, originellement un peu « ça passe ou ça casse », un « ça passe » garanti.

(Je pense que le rythme du récit constitue également un net avantage, mais j’aimerais bien qu’on lui fasse pas trop de compliments à cette Serdaigle.)

(de dix-neuf à vingt-et-une heure, vous vous souvenez ?)

Enfin, il y a la catégorie Ce que Psychorigide n’a pas compris.

  1. Le décompte en anglais, comme le mentionne Lust dans sa critique. Pourkoua ? Je soupçonne que la réponse s’approche d’un « paske cey la mode. »

  1. Les trucs en italique et entre guillemets aux pages 3 et 4, traduisant les paroles de la chanson. En français, donc. Juste après un décompte en anglais. Qu'on m'explique ou je me mets à parler en allemand.

Eeeet… Ce sera tout. Vous êtes déçus, hein ? Allez, pour vous consoler, on organise un jeu de fléchette le week-end prochain, avec pour cible l’auteur de « One Direction In Hogwarts ».

Un article illustré par Yukirin Lin et écrit par Selene Sambre

10 nov. 2014

Le départ des Vipères

Le départ des Vipères

Comme vous le savez sûrement ou l’avez sans doute vu, Cirucci Thunderwitch, notre Reine des Fleurs et Wilhemina Compton, notre Enchanteresse, nous ont quittées afin de prendre une retraite bien méritée.

Que dire à propos d’elles. Deux Serpentard chères à nos cœurs, deux membres du personnel qui aimaient ce qu’elles faisaient pour ce site.

La première, Miss Thunderwitch fut nommée Professeur de Botanique en mars 2013 et resta plus d’un an à son poste. Descendante de Vélane d’une beauté incomparable, la Reine des Fleurs ne pourra désormais plus jouer de son atout ensorceleur et charmer les élèves les plus étourdis ou bien insouciants.  Egalement Animatrice pour la RITM12 et Bêta-Lectrice pour le compte de la Bibliothèque, on a pu remarquer que Cirucci était très investie dans Poudlard12.  Et maintenant, telle une fraîche rose, elle se fane pour devenir retraitée et telle les Aigrettes d’un Pissenlit, elle prend son envol.

Puis, Miss Compton, quant à elle, eut un parcours différent. Elle fut plusieurs fois Chroniqueuse pour la VIPère et elle l’est actuellement d’ailleurs. Elle fut Auror, Photographe puis Photographe en Chef à la Gazette du Sorcier et Professeur Adjointe de Sortilèges et Enchantements. La particularité de Wilhemina est sa Lycanthropie, bien sûr à Poudlard, ce n’est un secret pour personne. Vipère de renom, elle a notamment reçu l’Ecaille d’Argent pour son activité dans notre salle commune. Ce fut également le premier arbitre de Quidditch féminin dans l’histoire de Poudlard12.

Que pouvons-nous souhaiter à nos deux nouvelles retraitées si c’est n’est de continuer comme elle l’on fait ? Oui, je crois que c’est le terme. Nous espérons donc qu’elles ne vont pas complètement déserter Poudlard12 et venir nous voir de temps en temps. Bonne continuation à toutes les deux !

 

Article écrit par Melody Store et illustré par Chloé Yang.