16 oct. 2019

Éditorial

 

Bonsoir à toutes et à tous !

 

Chaque mois, c’est une nouvelle aventure grâce à la VIPère. Et ce mois d’Octobre va parfaitement bien avec le thème que nous vous proposons. Bienvenue en Enfer.

Vous l’avez peut-être compris, cette aventure vous amène à franchir les portes de la peur, de l’horreur et peut-être même vous provoquez des frissons.

Ce mois-ci nous avons dû réaliser non pas une mais bien deux éditions à la suite. C’est un véritable défi que nous avons réussi à réaliser et qui j’espère vous aura plu. Même si j’ai eu besoin d’environ 6 heures pour écrire cet éditorial, car l’inspiration n’y était plus vraiment. Même si mon équipe est fatiguée et qu’ils commencent à râler à tout-va. Même si faut tout recommencer dans à peine quelques semaines. Nous avons tenu bon.

Le travail de l’équipe est une fois de plus titanesque. Je n’ai pas les mots pour exprimer toute la reconnaissance que j’ai pour eux, mais sachez une chose : j’ai le plaisir d’avoir une équipe monstrueusement parfaite.

 

L’équipe et moi-même espérons que vous allez trembler de peur en lisant cette toute nouvelle édition de la VIPère, et puisse le sort vous être favorable !

 

 

 

Un air de ressemblance...

Vous ne vous êtes jamais posé des questions sur les gens qui vous entouraient ? Et si certaine coïncidence commençait à devenir… troublante. Ne commenceriez-vous pas à douter ? Faites attention, le mystère rôde, vous n’êtes pas au bout de vos surprises.
 

Chuky – Carter Spall

Chucky est l’incarnation de Charles Lee Ra, un tueur en série possédant des connaissances en vaudou. Poursuivi par la police dans un magasin de jouets, il réalise une incantation afin de transférer son âme dans une poupée. La fameuse poupée Chucky. Pour pouvoir retrouver apparence humaine, il devra tuer l’enfant qui le possède pour récupérer son corps. Malgré de nombreuses morts, il reviendra toujours sous forme de poupée. Il se lancera dans une série de meutres afin de se venger de ceux qui l’auraient tué. Tout comme Chuky, Carter est un adepte du changement d’identité. D’abord Elyos Fawkes, puis Carter Spall, Serpentard, Poufsoufle puis encore Serpentard, il manie l’art du changement à merveille. Pour ce qui est du vaudou je ne sais pas, mais il serait sûrement temps de se méfier de ces capacités. Faite attention, Chucky se cache peut-être entre nos rangs, si une série de meurtres venait à se déclarer dans nos cachots, il serait presque le coupable tout désigné.
 

Jason Voorhees – Wilde

Jason est un homme grand et fort née d’une paralysie faciale. Sauf en de rare occasion, il cache son visage derrière un masque des plus effrayants. C’est un tueur en série qui rode sur le camp maudit de Crystal Lake. Déclaré mort en 1984 il revient à la vie en 1986 sous les traits d’un Mort-vivant. Wilde aussi à tendances à se cacher sous un masque, du moins, pour lui c’est tout de suite moins effrayant, un chat, ça n’a rien de particulièrement monstrueux. Pourtant, il faut se méfier des apparences, sous ces airs de chat, Wilde peut être redoutable. Après un séjour à Azkaban, il n’est pas inenvisageable qu’il soit revenu simplement pour se venger, préparant sur plan en toute discrétion en rôdant dans le château. Presque comme un mort vivant.
 

Freddy Krueger – Camille Taylor

Freddy Krueger est né dans un hôpital psychiatrique, il est le résultat de multiples viols subit par sa mère. Depuis tout petit, il présente un attrait particulièrement important pour le sadisme. C’est un tueur en série qui réalise sont premiers meutre en assassinant son tuteur ivrogne. Par la suite, il kidnappera et tuera une vingtaine d’enfants, puis sera brûlé vif par les parents de ces derniers. Il reviendra d’entre les morts sous forme démoniaque pour traquer et assassiner des adolescents dans leurs rêves. Camille est professeur, et même doyen depuis peu, il travaille constamment avec des enfants, des adolescents. Il est en contact régulier avec ces derniers, et à moins qu’il ne soit un peu masochiste, nous sommes en droit de nous poser des questions. C’est vrai après tout, n’y aurait-il pas une raison cachée derrière tout ça. Un sadisme important et des meurtres en préparations par exemple ? Je serais ses élèves, je me méfierais beaucoup plus, un accident est si vite arrivé de nos jours.
 

Le Docteur Frankenstein – Archie Oberlin

Le Docteur Frankenstein est un scientifique avec des méthodes un peu spéciales. Scientifique qui va vite être reconsidéré comme un savant fou. Malgré de bonnes intentions au départ, celle d’aider l’humanité à travers des recherches sur l’immortalité, ses expériences vont vite devenir incontrôlables. Son obsession va engendrer des conséquences catastrophiques. Entre autres, il va créer le monstre Frankeinstein avec des morceaux de cadavres humains et animaux. Archie est professeur d’études des runes, c’est un vieux monsieur et il a un peu des airs de savant fou. Par ailleurs, pour exercer cette matière, il faut forcément être légèrement fou. Personnellement, je ne serais pas rassuré de le voir faire des expériences, peut importe leur but. J’aurais tendances à croire que ça va très mal finir, pour lui, et pour ceux qui l’entourent.


Anabelle – Kathleen Kye


Anabelle est une poupée de porcelaine offerte par John Form à sa femme enceinte, Mia, pour leur premier enfant. Suite à cette acquisition, de nombreux meurtre étranges vont se produire. En réalité la poupée est possédée par un démon invoqué par une secte satanique. Le démon se sert de la poupée pour réaliser ses objectifs, en l’occurrence, il a été invoqué pour prendre une âme. Je ne sais pas vous, mais moi je trouve que Kathleen ressemble pas mal à une poupée de porcelaine. Peut-être est-elle possédée par un démon qui souhaite voler l’âme de Serpentard innocent. Je ne serais pas rassuré de me retrouver dans la même pièce qu’elle, et je ne donnerais pas non plus cher de ma peau dans ce cas-là.


Ouvrez bien vos yeux, le danger rode peut-être, il serait dommage de vous faire tuer après tout ça.

 

 

 

Serpeauté

Bienvenue chez Serpeauté, le salon d'Ahlem et Lume pour vous en mettre plein la mue !

Nous avons été très déçues de ne pas recevoir de colis de produits à tester. Nous espérons que vous vous montrerez à la hauteur pour le mois de novembre... En attendant, découvrez un format inédit !



Vous commencez un peu à connaître notre charmante commentatrice, Stéphanie de son prénom. Nous avons décidé de nous faire peur en interviewant notre meilleure ennemie, bonjour Stéphanie !
- Salut les nazes !

Alors Stéphanie, tu nous fais souvent savoir que nos conseils ne te plaisent pas, est-ce que tu pourrais nous expliquer pourquoi ?
- Oh c'est très simple, je ne com-prends pas pourquoi vous découragez les gens de faire du D Aïe Wouaïe ! C'est super ludique, très sympa, et depuis que je mélange de la colle, du citron et du bicarbonate de soude, ma peau ra-y-onne.

Mais les produits DIY, ou faits maison, requièrent des conditions d'hygiène très strictes et ont des dates de péremption très courtes. Ils peuvent devenir des nids à bactéries !
- Bla bla bla, c'est pas la petite bête qui va manger la grosse ! La stérilisation, c'est surfait.

C'est ce que je dirai à ton médicomage quand il vous retirera la cervelle qui ne te manque pas. Bien, tu es aussi mécontente parce que...
- ...parce que vous ne parlez pas assez make up ! Qui ose encore sortir sans porter du fond de teint dans ce monde ! C'est une honte, une disgrâce, une humiliation !

Pour qui ?
- Pour tout le monde ! Personne ne veut voir votre peau ! C'est sale.

Pourtant les hommes ne portent généralement pas de maquillage, et ça ne gêne personne. C'est plutôt l'inverse qui gêne.
- Leurs écailles sont plus décentes.

On ne peut pas en dire autant de tes idées... originales.
- Bon c'est vrai que certains mâles devraient en porter vu l'état de leur peau.

Justement avant de parler make-up et mode, il serait plutôt logique de parler de comment prendre soin de soi et de sa peau, non ?
- Vous avez pas compris que l'anti-cerne et deux bonnes couches de fond de teint c'est prendre soin des yeux des autres ?

Mais on n'a pas envie de prendre soin de toi Stéphanie. Surtout quand on t'écoute juger ainsi nos lecteurs et lectrices.
- TU PARLES ! Les Serpentard puent maintenant que vous leur avez mis dans la tête qu'il ne fallait pas s'empêcher de transpirer. La transpiration c'est sale, mettez-vous bien ça dans le...

Oui oui, on connaît le refrain culpabilisant "moi je me lave donc je mets pas de déo hunhun". C'est complètement débile, ça n'a mais alors mais au-cun rapport.
- La transpiration, c'est la honte suprêmanh. Ça veut dire que vous vous baladez partout avec un système de régulation de la température interne qui fonctionne, non mais on rêve, quel manque d'hygiène, quel manque de décence ! Bientôt vous allez me dire que vous respirez, comment rester calme dans ces conditions ?!

Ta gueule Stéphanie.
- Tiens c'est bien une réponse de personne qui transpire ça. J'espère que je ne vais pas apprendre que vous ne vous mettez pas de fond de teint sur les jambes, parce que sinon je vais faire une crise d'angoisse.

Tu devrais te mettre du fond de teint sur le rectum. Ou sur tes idées pourries, tiens. Allez bisous.

Vous l'avez compris, Stéphanie ne fait que combler son manque d’intelligence par son maquillage. C'est pourquoi elle est aussi critique, il lui est insupportable d'imaginer qu'on ne pense pas comme elle. Le maquillage devrait rester un plaisir, et non une obligation de cacher des "défauts" qui ne sont que votre peau et rien de plus.
 


Et vous, vous suivez nos conseils ? Quelle revue souhaitez-vous voir la prochaine fois ?

Bisous sur vos écailles !

 

 

 

 

L'enfer de l'EDM


Quand Hellia doit annoncer que Aidan est le nouveau Préfet.


Quand on demande à Aidan d'être agréable avec les élèves.


Quand on annonce à Aidan qu'il ne peut plus faire de débat.


Quand Katalina en a par-dessus les écailles de bosser avec une ddm tyrannique.


Quand Katalina & Aidan se croisent dans les cachots.


Quand Bianca rappelle la réunion à Hellia.


Quand Carrie & Adrian nous parlent du parrainage.


Quand dans la même soirée, l'edm doit poster tous les nouveaux topics en Salle Commune


Et l'ouverture du concours de Miss & Mister Serpentard.


Quand les préfets imaginent qu'ils vont pouvoir se reposer.



Mais que Hellia annonce qu'il faut bosser sur les projets d'Halloween



Et sur les animations de Noël.


Quand Aidan & Katalina se croisent encore dans les cachots.


Quand la fin de la journée arrive et que Hellia s'enferme dans son bureau.

 

 

 

 

Dissection d'une malédictus

 

 

 

 

 

Mange tes cadavres exquis !

Tirer à bout portant

Tirer à bout portant. Cette vieille expression signifie faire feu sur une cible très proche avec une arme, le saviez-vous ? Notre arme à la VIPère, c’est notre plume. Nous n’avons pas besoin d’un fusil ou d’une guillotine, il nous suffit de nous laisser aller à l’écriture et de faire glisser nos mots.

Cela peut-être mal perçu, cela peut-être vu de la mauvaise manière. Nous sommes, pour certains, comme les mauvaises herbes, à la différence qu’on préfère arracher et censurer pour nous faire taire. S’ils nous font taire, c’est uniquement dans le but d’imposer leur vision. Si nous tirons sur certaines choses, c’est aussi dans le but de faire comprendre que chacun a son point de vue mais qu’il ne s’agit pas toujours de la vérité qui est transmise. Notre but est de dénoncer, de tailler dans le vif, de tirer à bout portant mais surtout de rétablir la vérité. Avant toute chose, nous sommes là pour exposer le moindre mensonge, aussi petit soit-il.

Nous sommes comme le phare dans l'obscurité pour certains, les falaises pour d'autres. En exposant les faits, nous faisons bien souvent frémir plus de la moitié du château. Si de nombreuses dénonciations ont eu lieu au sein de la VIPère, c’est plus souvent en visant des membres qui ne sont pas dans nos cachots. Qui sont réellement les monstres qui errent dans les couloirs ?

Si tirer à bout portant est notre moyen d’expression favori, sachez également que les mauvaises herbes repoussent toujours et qu’elles en sortent plus fortes. C’est la fierté de notre Maison, ne pas s’aplatir devant la population qui se veut honnête mais qui cache de lourds secrets, nous sommes là pour exposer les dessous du château et faire éclater les moindres petits détails. Vous êtes prévenus.

 

 

 

 

 

BOUH !

J'ai appris récemment que j'étais de ces P12iens qui font peur. Non que je m'amuse à vous attendre derrière une tapisserie pour vous coller la terreur de vos vieux jours, non. Disons que j'impressionnerais suffisamment pour qu'on aie pas envie de venir me voir en cas de questions ou de difficultés.

Je suis surprise, et mortifiée. J'aurais compris votre crainte si vous aviez eu accès à mes historiques Netflix ou YouTube. Elles contiennent en effet de quoi faire pâlir mes invités. De frayeur. Parce qu'entre les documentaires sur les tueurs et tueuses en série, les massacres historiques et autres fictions où l'on découvre dans une nuit éternelle des cadavres mutilés à la lampe torche, c'est à se demander si un démon n'a pas pris possession de mes entrailles. Je suis moi-même surprise que la DGSI n'ait pas encore mis à sac la maison familiale tant les recommandations des différents services vidéos que j'utilise hurlent à l'unisson un intérêt bien trop prononcé pour les faits divers, la mort violente et autres crimes atroces.

Mais vous n'avez même pas vu tout ça ! Aux dernières nouvelles, cependant, vous n'avez rien vu de tout cela. Alors quoi ? Comment peut-on impressionner autant une personne au point qu'elle répugne à vous contacter alors qu'elle en a besoin ? C'est une enquête de la VIPère.

Entre AidanWilde, ou encore Alysone, tout le monde a peur de quelqu'un sur P12. Mais les raisons sont variées. Pour certains, ce qui déclenche le frisson, c'est bien la réputation d'une personne. Quand on te dit « Tu verras Aidan est un tyran, et puis ses débats olala » « jpense qu'il peut te faire un peu peur au début » me souffle sur le tchat une âme anonyme terrorisée. Pour d'autres, la prestance, ou l'aura d'un grade peut rebuter, impressionner. Voire tout simplement le sérieux, car il semblerait que ne pas agrémenter son texte de smiley ou carrément terminer ses phrases par des points (!) puisse donner une impression de sérieux très... impressionnante.

Il n'y a toutefois pas de quoi avoir peur ! Sur internet on est un peu comme dans le noir : les ombres prennent des têtes de monstres, et ce qui était une chaise pas plus tard que tout à l'heure devient une terrible silhouette qui vous donne envie de cacher vos pieds sous la couette. « Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière », comme dirait l'autre.

 

 

 

 

Père Salazar, raconte nous une histoire

— Alors non Monsieur, vous devez déjà 300 gallions à la banque, il est impossible de vous en redonner, votre dossier est dans le rouge, et votre coffre a été vidé pour rembourser – en partie – vos dettes. Maintenant sortez.

Le gobelin, après avoir craché ses remarques, jugea le sorcier du regard, alors que ce dernier enserrait la main de son fils, le jeune Yardley. S’ils avaient été ailleurs que dans cette banque, il lui aurait fait comprendre qu’on ne manquait de respect à un sorcier. Certes, le commerce de potions traversait une crise, mais il allait remonter la pente ! Enfin, c’est ce qu’il croyait.

Rentrant chez eux, ils eurent la surprise de trouver leur commerce fermé, magiquement, avec une note. L’établissement était devenu propriété de la banque et serait revendu pour combler les dettes : ils n’avaient plus rien ! Résolu, le père du jeune Platt confia son enfant à un orphelin le temps de partir gagner de l’argent à l’étranger, en Égypte où certains ingrédients s’obtenaient facilement et se revendaient à prix d’or. Pendant ce temps, Yardley continuaient ses études à Poudlard, prodige des sortilèges.

Au départ tout allait bien, père et fils se retrouvaient pour les vacances, et le sourire et le soleil regagnaient leur vie. Jusqu’à ce qu’un jour, le père ne vienne plus. Yardley attendit des heures devant le portail de l’orphelinat, jusqu’à ce qu’un hibou, un vulgaire hibou, vienne lui annoncer la nouvelle. Son père s’était fait assassiné par des pilleurs alors qu’il tentait de ramasser des plantes rares près de leur repaire. Alors, les larmes le gagnèrent, il craqua et fit sa valise, du haut de ses dix-sept ans.

Devenu autodidacte, il perfectionna ses sorts, et mit au point sa vengeance. Il envisagea d’abord de se rendre en Égypte, mais non. La source du problème était Gringotts, ces foutus gobelins qui avaient poussé son père à l’exil ! Les années défilèrent, et seul, dans le noir, l’esprit comme l’âme du sorcier se pervertirent, tendant vers l’extrême.

Un soir, alors qu’il avait usé et abusé du Whisky-pur-Feu, le dément se rendit dans une ruelle sombre adjacente du fameux Chemin de Traverse. Il était tard et la banque fermait ses portes pour rouvrir le lendemain. De ses longs doigts fins, le gobelin verrouilla la porte et de sa démarche claudicante, s’en allait le long du trottoir. Eclairé par une lune rousse, la silhouette du Pratt se dessina dans la pénombre alors que se retournait celle de la créature au sang magique. D’une voix nasillarde, il dit fébrilement :

— Qui est là ?

Aucune réponse. Un vent surnaturel souffla alors. La proie envisagea un instant d’user de Magie, mais le Ministère, à l’époque révolu à la suprématie des sorciers, ne l’aurait toléré. Non sans peur, il reprit son chemin jusqu’à ce qu’une brume maudite se lève autour de lui.

— Par Ragnuk, répondez !

Et on lui répondit. Par un rire sombre, strident. Un rire de folie. Apeuré, et voyant l’ombre d’une baguette se dessiner dans la nuit, le gobelin prit les jambes à son cou, se jetant dans la brume magique. Se jetant dans le piège du sorcier. Ce que le gobelin prenait pour des mètres n’était que des centimètres, le temps semblait s’étirer, mais seules des secondes défilèrent alors que la créature humanoïde s’écroula au sol, à demi-consciente. La brume, à défaut de se dissiper, semblait s’écarter à l’arrivée d’une forme voûtée, enserrée dans une cape rapiécée. Une voix, irrégulière et rauque se fit alors entendre. Enfin, seul le gobelin pouvait l’entendre. À l’intérieur de son crâne.

— Vous ne vous souvenez pas de moi j’imagine. Même pas de mon père. Vous. Monstre. Assassin. Vous ne valez rien, et votre vie n’est dédiée qu’à la destruction et le vol. Heureusement, j’ai compris. Plus aucun sorcier ne souffrira quand vous aurez disparu.

La peur se lisait sur le visage du gobelin qui, le regard flou et les jambes inertes, tenta de ramper le long des pavés qui composaient le trottoir. Il se fit glisser une fois, deux fois, puis il s’arrêta. Le ciment se recouvrit d’un liquide rougeâtre alors que le sang de l’être magique se répandit. Le lendemain, on annonça la mort de l’un des gobelins de Gringotts.

Ce que le Ministère prit pour un incident isolé se répéta au fil des ans. Des dizaines de gobelins disparurent, ou furent retrouvés, morts. Au fur et à mesure, et alors que la Brigade Magique mettait tous ses moyens en œuvre pour stopper ce meurtrier, les meurtres prirent la même forme : les gobelins étaient enlevés et retrouvés, noyés dans un liquide doré.

Un soir, la Brigade utilisa un des employés de la banque comme appât et le fit traverser l’Allée des Embrumes. Une fois encore, la brume mystique se leva, occultant toute lumière et faisant faiblir les capacités de la proie. Mais alors que le rire dément se répercutait en écho, on vît l’épaisse fumée s’envoler, et des baguettes se dresser vers un sorcier au dos voûté et aux yeux injectés de sang. À sa main, une baguette d’un bois aussi noir que l’âme de l’assassin.

Le meurtrier fut appréhendé, et lors du jugement, fut déclaré aliéné et envoyé à Azkaban. Les membres du magenmagot jugèrent que l’enfance du sorcier était la source de cette déviance, et que jamais il ne retrouverait un comportement propice à rejoindre la société.

Yardley Platt, habitué à la solitude, au désespoir et aux ténèbres mourut à un âge avancé, cerné par les murs aussi froids que les gardiens d’Azkaban. Certains de ses camarades dirent qu’il répétait, tels des psaumes, des noms de gobelins associés à des chiffres. Peu sont ceux à avoir fait le rapprochement avec les dettes de son défunt père.

 

 

24 Raisons d'aimer l'Automne

Rencontre du troisième type

Si le Monde Magique grouille de monstres en tous genres (et croyez-en le vieil auror), il en est un qui s’apprête à surgir du néant pour conquérir notre monde. Cette… chose, se cache en chacun de nous, et attend patiemment son heure. Nous, je ne parlerai pas de philosophie avec le côté bestial ; de notre manque d’humanité ou autre.

Je parle bien évidemment des Personnages Joueurs, et des Personnages Joueurs Secondaires.

Oui, ces choses semblent avoir profité du tumulte de la réforme pour apparaître, mais il est d’autant plus étrange qu’elles semblent venir d’une dimension où le temps ne s’écoule pas. Alors que vous, chers membres du personnel avez pris un coup de vieux (ou pas, après tout, certains adultes veulent avoir 17 ans pour l’éternité), les PJ ne ressentent, et ne ressentiront, en aucun cas les effets du temps.

En effet, selon notre enchanteur local, et dompteur de dragons à mi-temps, il semblerait que les PJS soient la forme vieillissante, issue de notre propre dimension tandis que les nouveaux PJ seraient leurs similis, mais jeunes. Nous nous posons alors la question : comment cela est-il possible ?

Selon de récentes études, la concentration et la création de grades au cours de la réforme a provoqué une micro-faille vers un univers parallèle, où Adrian Mander serait par ailleurs une Marie-Antoinette, et Violette Beauchamps décoratrice d’intérieur pour personnes aveugles. De cet univers parallèle viennent donc ces similis insensibles au temps ? Devons-nous craindre cette nouvelle menace, ou acclamer les nouveaux venus ? Je vous laisse décider, toutefois, il semblerait que la plupart des P12iens trouvent qu’il s’agit là, d’une possibilité sans précédent.

 

 

 

 

La chasse aux non-serpentard

Le Penfriend, est une animation géniale. Non, vous ne rêvez pas, j’adore cette animation. Uniquement pour une raison. Quelle autre animation me permet de parier sur le temps qu’un non-serpentard tient à la Cave après que je débattrai avec lui ? Aucune !

Plus sérieusement, même si je doute fortement de l’intérêt d’une telle animation, je n’irai pas dire que les participants sont des traîtres à leur sang. Premièrement, comme Alanna fait partie des participants je me vois mal expliquer qu’elle trahit Serpentard. Deuxième et élément le plus important, ils n’imposent pas à tout Serpentard de participer à cette animation, ils ne participent qu’en leur nom. D’ailleurs je suis très fier de ma Maison en voyant que c’est celle qui participe le moins au Penfriend. Et oui, je rédige cet article le 4 octobre et il n'y a actuellement que 4 Serpentard qui participent. Alors qu’il y a 7 Poufsouffle, 9 Gryffondor et 10 Serdaigle. En sachant que notre Maison est parmi les plus actives sur IRC mais aussi sur le site, on ne peut pas dire que ça vient d’un moins grand nombre de membres. Après si les autres Maisons font fuir leurs membres, qu’y pouvons-nous ?

Par contre, je ne remercie pas les quatre participants de nous amener des non-Serpentard à la Cave. Surtout quand on voit qui a demandé notre salon. Deux noms m’interpellent. Le premier, Marc Nissa. Il est sérieux ? Je le laisse se justifier dans les commentaires, mais il a quand même crié sur tous les toits que Poufsouffle était une meilleure Maison, avait un meilleur channel. Bon, je le comprends, il est plus facile d’être récompensé ou d’intégrer le journal de maison à Poufsouffle qu’à Serpentard. Peut-être que maintenant qu’il a enfin un grade il veut revenir à Serpentard. Toutefois, je doute que son humour ait manqué à beaucoup de membres. Marc c’est un peu cet ami qui dit que son entreprise est la meilleure et qui changera d’avis à chaque changement d’entreprise, alors on peut s’attendre à le voir aller dire ensuite sur les Trois-Balais que la Cave est moins bien que la Réserve, même si c’est faux. Après, il n’y a pas que ce blaireau, il y a aussi Bastien Morholt, ancien CeC du GT qui avait dit à qui voulait bien l’entendre qu’il avait quitté le journal, car les Serpentard avaient été trop méchants. Je tiens à signaler que le masochisme ça se soigne. Si c’est pour encore crier dans les MPs des gens que les Serpentard sont de grands méchants, la Réserve lui aurait peut-être été plus profitable.

Vous l’aurez compris, comme toute animation inter-Maison, j’ai du mal avec le Penfriend. Même si je peux comprendre que certains apprécient, mais à mes yeux c’est contraire à l’univers d’Harry Potter et hautement incohérent avec les consignes concernant les salles communes. Un salon IRC est aussi secret qu’une salle commune. Alors d’un côté on déconseille de faire sortir tout ce qui est dit à la Cave ou en Salle Commune, mais d’un autre côté on fait des animations où on invite des non-Serpentard dans leur salon secret. Ce n’est pas très cohérent. Et avant que Katalina me fasse remarquer que l’inter-Maison fait partie du rôle de préfet et que je sois contrains d’expliquer en quoi c’est une vaste co… bêtise, je me contenterai de dire que le Penfriend n’est pas nécessaire à IRC pour de l’inter-Maison. Contrairement au Quidditch, où jamais je ne critiquerai la Coupe des Clubs qui est finalement une animation inter-Maison, IRC n’a pas besoin d’animations inter-maison, car il existe déjà un salon inter-maison, qu’on appelle les Trois-Balais.

C’est d’ailleurs le problème des animations inter-Maison à l’heure actuelle. Elles cherchent trop à faire s’entraider les membres des autres Maisons. Les organisateurs en oublient McGonagall qui expliquait que la maison était une seconde famille, pas Poudlard, mais bien la Maison. Alors, d’autres me diront que dans un événement comme le bal de Noël il n’y avait pas de différence de Maison, mais ces événements étaient très ponctuels, bien plus que l’inter-Maison sur le site. L’inter-Maison gagnerait à opposer les Maisons et non à les rassembler aussi souvent, cela permettrait de faire se rencontrer les membres, mais sans donner cette impression de Maisons interchangeables.

Cependant, je m’écarte du sujet, qui était le Penfriend. À tous les non-Serpentard qui arrivent à Cave, je n’ai qu’une chose à vous dire : Bienvenue en enfer.

 

 

 

 

Cauchemar mon beau cauchemar, dis-moi qui fait le plus peur ?

Au secours, mon boss est relou

Oui, cet article est réservé aux psychopathes d'exception. Oui, il va parler des meilleures façon de se débarrasser de quelqu'un. Non, je ne suis pas folle.
 

LA GUILLOTINE

Un moyen un peu ancien, un peu barbare, mais qui a depuis longtemps fait ses preuves. La seule chose qu'il faut pour ça, c'est trouver une guillotine. Mais si vous êtes doué en métamorphose, ça ne devrait pas être difficile d'en conjurer une. N'oubliez pas d'ôter sa baguette à votre boss, et laissez le spectacle se dérouler. Vous pouvez même faire appel à un bourreau si vous le désirez - mais c'est moins amusant.
 

LA NOYADE

Phénomène tout à fait classique : votre boss se trouvait près de cette piscine / ce lac / cette rivière ou tout autre lieu composé d'eau, il a glissé et s'est noyé. Personne n'est obligé de savoir que vous l'avez un peu aidé... Ce n'est qu'un détail ! Libre à vous ensuite de laisser votre boss dériver au gré de l'eau ou d'user une autre méthode pour la disparition du corps.
 

L'ASPHYXIE

L'une des méthodes les plus intéressantes. Il vous suffit de coincer votre boss dans un lieu isolé et de le désarmer - on n'est jamais à l'abri d'un Anapneo qui ruinerait tous vos efforts. Plusieurs choix s'offrent à vous : si vous êtes un peu flemmard, un sortilège d'engorgement suffira, si vous préférez l'action vous pouvez user d'une bête oreiller ou de n'importe quel tissu. Veillez à attendre minium 15 minutes avant de relâcher la pression, votre boss pourrait être simplement évanoui.
 

LA TERRE

Enterrer six pieds sous terre. Mettre quelqu'un en terre. Si tant d'expressions décrivent la disparition par la terre, c'est pour une bonne raison. Et puis, vous pouvez l'utiliser de plusieurs façons. Si vous pouvez tout simplement faire disparaître votre boss après l'avoir éliminé, et je vous conseille alors un endroit éloigné de toute civilisation. Ou alors, vous pouvez allier les deux. Je vous conseille toutefois d'endormir votre boss avant, les cris et les suffocations donnent la migraine.
 

LE FEU

On peut imaginer plusieurs façons de se débarrasser de quelqu'un par le feu. Déciderez-vous d'enfermer votre boss dans un sauna chaleur "enfer", ou de laisser négligemment traîner un bidon d'essence et un briquet près de lui ? Je vous laisse choisir. Si vous avez besoin de conseils, n'hésitez pas à contacter Camille Dubois, on raconte dans nos cachots qu'elle aime cet élément. Mais le feu n'est pas toujours la meilleure des solutions. Toujours, il laisse des traces. Ce qui nous amène au dernier point...
 

L'ACIDE

Sans doute le meilleur moyen de faire disparaître toute trace de votre boss un peu trop directif. L'acide est un moyen puissant et efficace de faire disparaître toute trace de votre boss - et de votre crime -, sans trop vous salir les mains. De plus, vous pouvez utiliser l'acide pour simplement faire disparaître les preuves, après avoir utilisé l'une des méthodes citées ci-dessus. Ou bien associer l'un et l'autre. Le cas échéant, pensez tout de même à endormir votre victime avant de lui faire prendre son bain, vous n'êtes pas un monstre.

Alors, quelle technique allez-vous utiliser ? Sachez que si une disparition massive de personnalités est constatée, je plaide non coupable. Après tout, je n'ai rien fait. Ou peut-être que si ? Qui sait...

 

 

 

 

Une ombre dans le noir

Elle est de celle qui ne nous quitte jamais
Certains tenteront bien de l’affronter
Tandis que d’autres n’oseront regarder

Gryffondor où est donc votre héroïsme ?
Elle qui vous tourne en ridicule
Vous révélez maintenant votre couardise
Voilà maintenant qu’elle vous accule

Ennemi de tous les jours, elle attend son heure
Il faut maintenant lui donner un nom : la peur
Il s’agit là d’un adversaire des plus fatals
Créant chez ses ennemis un sentiment glacial

Prenez craintes, les ténèbres sont son royaume
Rien ne saura vous sauver, armes ou heaume
Vos cris sont sa seule motivation
Et ses incarnations légions.

 

 

 

 

 

 

Gazette en reconstruction

Fut un temps où j'aimais parler de la Gazette pour pointer ses défauts du doigt. Cela avait pour but à la fois de les aider à voir ce qui n'allait pas et aussi rappeler qu'il était honteux, qu'un journal de Maison arrivait à faire mieux. Toutefois, avec les troubles qu'a connu le journal, il était temps de lui prendre un peu de repos, le temps de se reconstituer, afin d'éviter de tirer sur l'ambulance. Maintenant qu'Oddven a pris ses fonctions depuis deux mois, qu'il a eu le droit à un coup d'essai et qu'il a refait son équipe au grand complet, voyons ce que la Gazette a à nous proposer.

Fichtre, j'aurai mieux fait de lire les Crocs. Si c'est ça la vitrine du site entier, il n'est pas étonnant de voir peu de nouveaux s’inscrire. Sincèrement, comment ce t... Quoi encore Hellia ? Quoi le règlement ? Mais c'est très courtois ! Comment ça un conflit ouvert ? Bien... Je vais me contenter de rester factuel.

Car oui, avant d'entrer dans les blagues que j'ai l'habitude de faire sur ce journal, voyons un peu le fond. La précédente édition, celle d'Octobre est composée de 24 articles. Et rien que sur cette présentation on voit un premier problème. En effet, si vous vous contentez de ce chiffre, c'est une édition acceptable. Sauf que c'est 24 articles avec 5 pubs. Non, les pubs ça ne compte pas comme des articles, c'est du taff de photographe, mais ça ne nécessite pas un rédacteur – attention, ici je ne critique pas le travail sur les publicités, chacun ses goûts. Du coup on a 19 articles. Dont un qui est écrit par les gardiens et un autre écrit par le CA. Soit 17 articles écrits par les rédacteurs, en comptant un édito et des mots-croisés. Certes, pour un journal de Maison 17 articles c'est très bien, mais pour la Gazette qui compte dans ses rangs 7 rédacteurs en comptant Oddven... Du coup on est plus proche des 2 articles en moyenne par rédacteurs que des 3 articles par plume. Et on ne peut pas dire que ce soit l'innovation qui les étouffe. Peu d'articles sortent des sentiers battus, peu sont piquants.

On pourra saluer Artus qui assume ses inspirations VIPerienne, vu qu'il s'est mit à faire des rumeurs. Bon, à la sauce d'un Serdaigle, donc ce n'est pas très piquant, mais ça pourra émoustiller les plus vieilles des retraitées sur le site. Ne t'en fait pas Artus, tu nous envoies le tuto sur l'amour – ou pas d'ailleurs – et on t'envoie un tuto de Dagger pour montrer comment faire. D'ailleurs autre tuto qui serait utile, c'est sur comment poster un article. A priori Natsu a encore du mal vu son article est seulement en aperçu. Je ne sais pas ce qui m'inquiète le plus, que Natsu se soit trompé, ce qui arrive à tout le monde, n'est-ce pas Kata ? Ou que personne n'ait remarqué la boulette ? De là à dire que personne ne lit la Gazette, même pas les rédacteurs il n'y a qu'un pas que Hellia m'empêche de franchir.

Niveau graphique, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais rien qui ne permette d'écrire plus d'un paragraphe. On notera le nouveau header et le nouveau fond. Par ailleurs, ils devraient avoir une nouvelle charte graphique. C'est bien, du coup la prochaine étape c'est de faire une édition avec que des articles totalement illustrés pour la 200ème édition, quitte à copier la VIP ? Plus sérieusement, il est intéressant de voir la Gazette prendre enfin compte des critiques qui lui étaient adressées et pas seulement dans ce journal.

Et c'est en soi tout ce qu'on peut dire de cette Gazette en bien comme en mal. On pourra souligner sa lenteur à se reconstruire et à se remettre sur les rails, ainsi que le manque cruel de commentaires. Toutefois, au-delà de ces considérations, on peut noter un travail de fond réalisé par Oddven qui pour l'instant est assez bien réalisé. Les articles ne sont plus aussi génériques et plats qu'avant, des plumes comme celles d'Artus sont assez intéressantes à lire, on peut aussi noter Morgan Vane qui rend ses articles assez intéressants sur certains passages. Ça met bien en avant certaines animations du site sans non plus trop en faire, on a que deux articles sur le Tournoi du Dragon ce qui est largement suffisant. Les articles totalement illustrés sont enfin lisibles. En somme, ça reste un journal en dessous de ce que peuvent proposer certains journaux de Maison à effectif réduit, mais on revient de loin et on peut espérer qu'Oddven saura maintenir son journal sur cette lancée.

Pour conclure, on avait pour coutume de dire que la Gazette ce n'est pas chouette, ce qui fait penser que certains Serpentard ont autant d'inspiration que ceux qui ont trouvé le cri de guerre de Serdaigle – Piou Piou Piou, sérieusement ils mériteraient d'être disqualifiés de la Coupe quoiqu'en dise Grace. Toutefois ce slogan – sur la Gazette – bien qu'assez justifié par le passé semble être moins vrai aujourd'hui. On ne peut que féliciter le travail du ReC, mais il n'y a rien d'étonnant à cela, c'est un Serpentard.

 

 

 

 

Décode-moi si tu peux !

 

 

 

 

Le gang des tricots

La peur est inutile

La peur est inutile


Alors, Rambo, range cet égo et cet excès de confiance que je ne saurais voir. Merci. Il y a de jeunes orvets qui passent par ici quand même…

Quant à ce qui a été dit, je pense le contraire. Tout le contraire. Enfin à 95 %. La peur est tout sauf inutile, il s’agit là, même, d’un réflexe de survie dont la Nature nous a dotés dès notre plus jeune âge, notre naissance. Au même titre que la douleur physique, la peur sert à nous faire apprendre : elle nous permet de rester en vie.

Quels drôles d’êtres nous serions si nous n’avions pas peur de nous suspendre au sommet du grand canyon, ne tenant que par la force de notre poigne et de notre idiotie. C’est la peur qui nous fait nous dire : “non, c’est beaucoup trop dangereux !”.

Là où la douleur nous permet d’apprendre que le feu ça brûle, et qu’il est préférable de mettre des chaussures pour sortir, je pense que la peur elle, est beaucoup, beaucoup plus intuitive. Nous n’avons pas tous les mêmes peurs, car nous n’avons pas tous les mêmes compétences. Mais quand même, il est de certaines peurs qui sont communes. La peur de la mort, de la perte d’un être cher, ou de l’échec. Parce qu’il s’agit là d’expériences des plus pénibles (ou fatales) dont notre côté animal, le côté qui raccroche l’homme à sa nature d’être vivant, veut se prémunir.

Aussi, que se passerait-il si nous n’avions pas de peurs ? Je ne pense pas que nous serions tous capables de devenir comme ce personnage de Rambo_fitness_13, grand héros de guerre qui a survécu à 13 obus… mais nous serions au contraire beaucoup moins nombreux… Il est probable qu’on causerait beaucoup de dégâts autours de nous.

Donc oui, chers écaillés, la peur est une sensation horrible, paralysante dont il faut parfois faire abstraction, mais ne croyez pas tous les pseudo-guerriers que vous croiserez. N’oubliez pas que si la nature a jugé bon de vous doter de ces dons que sont les émotions, c’est pour une bonne raison.

 

 

 

 

Ciel Noir

Le plus difficile dans la création d'une nouvelle oeuvre, c'est le premier trait; celui qui vient troubler l'équilibre de la page blanche, celui qui en choisissant d'être, assassine une infinité d'autres réalités. Cette phrase, je ne la tiens pas de mon propre chef, elle vient de Nekfeu, personnalité respectée dans la musique moldue appelée Rap. Il pose des mots sur un instant tellement infime qu'il en est presque anodin et pourtant, écrire est une petite mort.

Nous passons d'un stade de profusions de vie à une mort certaine en les faisant coucher sur une feuille car dès lors que la pensée est formulée en mots puis en encre séchée, elle ne nous appartient plus et elle ne risque plus de changer. Chaque mois, sur Poudlard12, il y a des tas et des tas de morts avant la publication des différents journaux. Des dizaines d'écrivains en herbe vous offrent un aperçu de ce qu'il se passe dans leurs têtes, leurs pensées, leurs craintes, leurs univers. Eux-mêmes se sacrifient car une partie de leur être est partagée à la vue de tous. Certains y mettent un peu plus d'âme que les autres, notamment on ne voit pas la même implication d'un chroniqueur lorsqu'il fait les soldes d'été des élèves de sa Maison ou de celui qui préfère parler de ses problèmes personnels à travers une lettre ouverte espérant pouvoir toucher un mal-être universel. J'aime beaucoup la réflexion que j'ai pu voir ces derniers jours qui explique que J. K. Rowling a créé 7 horcruxes car elle a laissé une partie de son âme dans chacun des tomes de l'aventure de celui qui nous réunit tous ici.

Chez nous, le rôle d'un chroniqueur est alors de trouver cet équilibre qui pourra divertir mais aussi toucher les personnes qui lisent ce journal. Nous sommes des funambules, car à tout moment, on peut perdre l'équilibre et ne plus toucher les lecteurs. Il est même probable que je le fasse à l'heure actuelle, ce qui serait assez drôle d'ailleurs. Ce jour où tu t'en rends compte, c'est encore à une mort que l'on assiste car ton ego meurt au profil du grand vide. Au meilleur des cas, tu te poses des questions et tu avances, au pire des cas, tu préfères jeter l'éponge. Je sais que des grands chroniqueurs comme Lume ou Aidan (oui ça me fait plaisir de vous associer) malgré leur parcours différent ont eu ce genre de questionnement, c'est d'ailleurs pour ça qu'ils restent les meilleurs. On ne peut avancer si on ne meurt pas pour mieux revivre. Chaque bon chroniqueur est un phénix qui renaît à chaque édition.

J'ai mis la pression à tout ceux qui rêvent de devenir chroniqueur dans un journal, n'est-ce pas? Et pourtant, le partage d'une âme à une communauté est quelque chose de très philosophique, certes, mais aussi quelque chose d'essentiel. Nous ne sommes pas tous des Proust ou des Platon en herbe mais nous avons tous des choses à raconter qui pourraient rendre la vie des autres meilleure. Cerise de Groupama Chicaneur nous pousse à réfléchir sur l'univers Harry Potter, Aidan nous pousse à le haïr et nous rendre compte que ce sentiment est ridicule, Lume nous transmet sa bonne humeur et Marc nous permet de nous dire que n'importe qui peut devenir chroniqueur (sorry bro, elle était facile). Cette palette de couleurs donne à tout le monde à boire et à manger, c'est ce qui fait la richesse de chaque journal.

Le problème étant que la répartition n'a aussi bien gâté les autres Maisons que la nôtre qui peut se réjouir d'avoir une équipe vraiment hétéroclite pour la VIPère. Ce journal est devenu un poumon de la Maison et pour sa centième parution, nous ne pouvions que contempler la progression de celle-ci. Tout reste une question de partition de musique avec comme maestro le Chroniqueur en Chef qui se doit d'évaluer le fond et la forme des articles.

Je remercie alors toutes les petites morts qui font la vie de ce site. Nekfeu explique qu'un jour, l'Univers redeviendra ce qu'il a été, c'est à dire un Ciel Noir sans vie. Je suis persuadé que lorsque Poudlard12 tirera sa révérence, il restera ce que vous avez vécu et ce que vous avez appris au travers de ces articles. Le Ciel Noir sera parsemé d'étoiles !

 

 

 

 

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