Les mémoires de Mamie Popale


Uesh la jeunesse ça boume ?

Pardonnez ce langage quelque peu grossier, mais j'essaye de me rapprocher des djeuns. On a beau me demander tous les jours quelle crème anti-rides j'utilise, je vois quand même que les petits nouveaux de Serpentard ont moins de cheveux blancs que moi. Et de problèmes gastriques.

M'enfin, passons à ce qui nous intéresse, une histoire ! Car, privilège du grand âge, j'ai assisté à bon nombre d'évènements et j'avais envie de vous les partager. Accrochez vous bien aux manches de vos nimbus 2000, nous allons faire un saut dans le passé.

À l'époque j'étais une jeune Serpentard, à l'égo surdimensionné (c'est écrit dans le contrat de la maison) et déjà amoureuse du RPG. La VIP était un journal des plus incroyables, oui la nostalgie parle mais laissez-moi être de mauvaise foi, et, un beau soir, un article a tout chamboulé. Rédigé par un auror de l'époque et une autre chroniqueuse, ce billet était l'exposition sarcastique d'une figure que vous n'avez sans doute pas connue : Nelly Lestrange.

Oui, vous vous doutez rien qu'en voyant son nom de famille, que cette ambitieuse Serpentard était une nouvelle, qu'elle n'avait visiblement pas lu le règlement avec attention et, pour figurer dans les colonnes de notre prestigieux journal, qu'elle avait déjà accompli bon nombre d'exploits. Comme torturer ses camarades à grand coup d'Endoloris en l'honneur de sa tata Bellatrix, ou de vivre un amour incestueux avec son jumeau qui n'était autre que son propre double compte (et on était bien avant Game Of Thrones les enfants). Ce personnage haut en couleur a donc inspiré notre malicieux duo qui s'est volontiers gaussé de ce personnage RPG complètement fêlé. Notez bien, je dis bien "personnage RPG" et non pas "personne derrière son écran".

Là, c'est le drame. L'article déchire les lecteurs. Certains rient volontiers, repensent à leurs propres erreurs et leurs années de gros kikoolol. D'autres s'indignent, protestent, hurlent. Peut-on vraiment se moquer de quelqu'un ? On leur rétorque qu'il ne s'agit que d'une création littéraire, mais ils n'en démordent pas. Le débat devient houleux, les aurors sont présents dans les commentaires, la moitié du personnel de Poudlard12 aussi, les Serpentard ne reconnaissent plus leur espace commentaire. C'est alors que Directeur de Maison de l'époque, le très étrange Wilde, poussa un coup de gueule et expulsa les indésirables hors du blog. Ce scandale, causé par un si innocent article, renforça la réputation sulfureuse de la VIPère. Et, après ça, il fut décidé de graver en lettres d'argent cette phrase, qui a longtemps figuré sur le journal :

" La VIPère est un journal de Serpentard par les Serpentard pour les Serpentard."

Que nous apprend donc cette petite anecdote ? D'une part, la VIPère était alors devenue un journal scandaleux, qui fera couler beaucoup d'encre dans le futur et qui aura comme ligne conductrice cette envie très simple, offrir aux membres un journal qui leur soit destiné et les gueux, les vils Poufsouffle, Gryffondor et Serdaigle, n'ont point à espérer le contempler.
D'autre part, nous avions à l'époque des scandales gentillets, basés sur des critiques rpgiques. Une époque où les disputes se concentraient uniquement sur des batailles de maison. Les blaireaux pleuraient parce qu'on leur faisait remarquer que leur emblème n'avait strictement aucun intérêt. Et c'était bien. Nous étions loin des attaques personnelles, les gens étaient bien plus détendus. Souvenez-vous de cette histoire, qui, à mes yeux, a marqué la VIPère pour le meilleur… Et pour le pire.


Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Fil des commentaires de ce billet